1.1363 à 67 - Les Mimosas, Les Genêts, Les Lavandes, Les Bleuets, Les Eglantiiers
Saint-Joseph et Malpassé, sud-ouest du 13e arrondissement
références documentaires : Patrimoine XXe, architecture domestique
n° répertoire édition X : 1363 à 67, p 37. 2005
Conception & rédaction T. Durousseau arch., 2007
désignation : Les Mimosas, avenue A Chabaud, Saint-Jérôme
Les Genêts, rue de Marathon
Les Lavandes, Les Bleuets, avenue Saint-Paul
Les Églantines, rue Néoules
quartier Malpassé 13013
Lambert 3 : latitude 3.07193 ; longitude 43.327
Accès : bus 27 : métro la Rose - Lycée Saint-Éxupéry, bus 32 : Bourse - Facultés Saint-Jérôme, bus 38 : métro Malpassé - métro Bougainville
propriétaire : LOGIREM (Groupe Caisse d'Epargne) 111, boulevard National, 13003 Marseille
programme : Ensemble de 470 logements Habitations à Loyer Modéré, 5 tours de 94 logements dans le cadre de l'Opération Secteur Expérimental de 15 000 logements. Concours de 1969.
Maître d'ouvrage : LOGIREM
Ensemble de 5 immeubles.
dates, auteurs : Dispensé de Permis de Construire. Livraison : 1971. Réhabilitation : 1980, 1986.
Jacques Carrot, Charles Delfante, architectes,
Entreprise, J.-L Stribick (Saint-Etienne).
cf. notices : 1529 - La Savine - 1401 - Les Flamants - 1402 - Les Iris
Notice :
Les Mimosas, Les Genêts, Les Bleuets, Les Églantiers, Les Lavandes sont des tours de 13 étages du modèle Stribick, conçues par J. Carrot et C. Delfante pour l'opération des 15 000 logements lancée par A. Chalandon en 1969. Elles ne sont reliées par aucune composition mais inscrites de façon diffuse dans le plan de masse des secteurs de la ZUP n° 1 dont G. Gillet est l'architecte en chef. Ce principe devait à l'origine accueillir une quinzaine de tours du type Cyprès - Paul Trompette de A. Devin. Cette forme de dispersion d'un modèle sur le territoire reste sans doute un état achevé de la dissolution des formes urbaines dont seules les ZUP auront pu être le champ d'expérience.
Les tours K barlongues sont identiques et toutes orientées nord-sud. Elles ont plutôt des allures de planches avec des pignons effilés par un retrait de la partie centrale. Les façades latérales comportent des balcons saillants et des percements renforçant les verticales. Le dessin des façades reprend une écriture d'ouvertures définies par les planchers en retraits, des panneaux de remplissage entre planchers et l'image de poteaux. Ce dispositif courant dans l'architecture moderne est ici redécoupé par les joints de panneaux préfabriqués qui redivisent poteaux et planchers.
L'écriture architecturale ne suit plus les logiques constructives des panneaux moulés. Les diverses réhabilitations entre 1982 et 1984 auront laissé des interprétations de polychromies faussement joyeuses et fleuries.
Fichiers associés :
- Carte du 13e arrondissement de Marseille
- Notice monographique documentée
© Thierry Durousseau, 2004-2005
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