Immersion totale à tous les degrés
Face au dérèglement climatique et à la multiplication des épisodes caniculaires particulièrement préoccupants ces dernières années, la Gare Mondiale s’est emparé de ces sujets en investissant, non sans humour, l’appartement dont elle dispose au sein de la cité Jean Moulin, au cœur du quartier prioritaire des Deux-Rives.
Le temps d’un été, l’appartement, se transforme en un lieu éphémère de création et accueille l’exposition « A tous les degrés ». Pour aborder la problématique d’habiter à l’heure du dérèglement climatique, les œuvres sonores de Georgette Power et les photographies de Benoit Schmeltz (ainsi que les œuvres de plusieurs artistes prêtées par le Bel Ordinaire de Billère : Pierre Ardouvin, Sarah Boris, Henri Cueco, Valérie du Chéné, Clara Denidet, Anne-Charlotte Finel, Lucas Laperrière, Ludivine Mabire, David Poullard, Jean-Marc Saint-Paul ) offrent une immersion totale aux visiteurs et un beau moment de convivialité, pour ne pas dire chaleureux !
L’écologie, l’affaire de tous
Au cours de ces trois semaines de création, des ateliers participatifs ouverts à tous ont donné la parole aux petits et grands.
- L’atelier du performeur Matthieu Blond autour des unes de journaux à destination des enfants a permis la création d’un journal collectif.
- Auteure et metteuse en scène, Laurence de la Fuente a récolté les paroles des habitants du quartier Jean Moulin autour de ce qu’elle appelle « nos dérèglements climatiques » : des peurs ou encore des expériences fortes avec la nature. Ces entretiens ont fait l’objet d’une réécriture par l’artiste et d’une lecture-performance publique par Romain Jarry et Georgette Power.
- La danseuse et chorégraphe Charlotte Cattiaux, passionnée de cuisine, a conçu un repas chorégraphié tant goûteux que visuel et sonore. Les aliments provenaient d’invendus et des cultures du jardin permaculture de Benoît Schmeltz.
Ces ateliers ont permis au public de participer, chacun à sa manière, aux réflexions autour des questions écologiques et sociétales soulevées par la Gare Mondiale, tout en conservant la bonne humeur malgré la chaleur.
À propos de la Gare Mondiale
Créée en 1981 et implantée depuis lors à Bergerac, l’association la Gare Mondiale est un lieu de fabrique artistique et d’expérimentation dédié aux écritures et esthétiques contemporaines du spectacle vivant dans sa diversité. Elle soutien et accompagne des équipes artistiques dans tout le processus de création, de production et de diffusion. La Gare Mondiale pilote aussi l’Ali’mentation Générale, lieu d’innovation territoriale et sociale, qui met en relation les habitants du territoire et les artistes en les invitant à participer à des réflexions sur des problématiques sociétales contemporaines.
« C’est chaud » s’inscrit dans la continuité d’un projet porté depuis plusieurs années par l’Ali’mentation Générale, en vue de faire du quartier Jean Moulin un modèle de quartier populaire tourné vers la transition écologique.
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