J’ai appris avec grande tristesse la disparition de Denis Pietton, qui vient de s’éteindre prématurément à l’âge de 59 ans.
C’était un diplomate au sens le plus noble du terme. Dans chacune de ses fonctions, de Miami à Pretoria, de Jérusalem à Washington, et de Beyrouth à Brasilia, il aura été avant tout un passeur. Passeur entre des pays. Passeur entre des idées. Passeur – surtout – entre les peuples.
Cela n’a été possible que grâce à l’une de ses qualités, dont il a toujours fait preuve : l’empathie.
Mais passeur, il l’était aussi de culture. Il venait de rejoindre en juin dernier la présidence de l’Institut français, où il avait pris la mesure de sa haute mission : celle d’assurer la promotion des artistes français à l’étranger – mais aussi celle des idées et des œuvres – tout en favorisant le dialogue des cultures.
J’adresse mes condoléances à sa famille et à ses proches.