Ces archives, ouvertes au public depuis juillet 2013, ont pour mission de collecter, trier, classer, conserver l’ensemble des archives publiques produites dans le cadre géographique du département depuis 1796, et de communiquer notamment aux particuliers tous les documents dont ils peuvent avoir besoin, que ce soit pour faire valoir un droit personnel (droit de propriété, nationalité, diplôme) ou pour mener à bien une recherche historique (généalogie, histoire régionale ou communale).

Fiche technique

Maître d’ouvrage, le conseil général a retenu le projet de l’architecte nîmois Jean-Pierre Duval associé au cabinet parisien AdM (Atelier des Mathurins). Ce bâtiment d’une surface utile de 9 307 m² répartis sur quatre niveaux se compose de 33 magasins.

D’une capacité de 43 kilomètres de rayonnages, il contient actuellement 25 kilomètres d’archives et reçoit en moyenne 500 mètres linéaires de documents par an. Les plus anciens documents qui y sont conservés sont des parchemins du IXe siècle. Il offre également une salle de lecture de 70 places, une salle d’exposition de 400 m², une salle d’accueil du public scolaire de 100 m² et un auditorium de 150 places pour les conférences. Une possibilité d’extension destinée à doubler la capacité de stockage (un deuxième bloc de magasins) a été prévue dans le projet architectural.

Le conseil général du Gard a financé l’essentiel du projet d’un coût total de 26 M€, avec le concours de l’Etat (4 M€) et du conseil régional Languedoc-Roussillon.

Patrimoine et création

Trois cloches provenant de la chapelle de l’ancien Grand séminaire de Nîmes (22 rue des Chassaintes, bâtiment inscrit MH que les AD occupaient depuis 1911) ont été conservées et intégrées sous une dalle en verre dans la cour d’entrée afin de conserver une trace du séjour des archives au séminaire pendant plus d’un siècle.

Le 1 % artistique a été réalisé par Marcel Robelin et consiste en une série de sculptures en acier installéesdans l’espace vert, représentant des couvertures de livres avec des découpes rappelant les cotations des liasses et boîtes d’archives.