3.Les musiques actuelles
Initié en 1981, le soutien de l’Etat aux musiques actuelles – jazz, chanson, musiques traditionnelles, rock, pop, musiques électroniques et hip hop – est aujourd'hui intégré aux mécanismes des aides apportées à l'ensemble du secteur musical. Cette politique originale et adaptée à la nature du champ artistique et professionnel qu'elle recouvre, s’est concrétisée sous différents aspects, notamment :
> un établissement public référent, le Centre national des variétés (CNV)
Créé en 2002, le CNV a pour objet la gestion d’un fonds venant soutenir l’ensemble du secteur du spectacle vivant de variétés. Ce fonds, principalement alimenté par une taxe sur les spectacles de variétés, est destiné à améliorer les conditions d’activité du secteur et à favoriser le développement d’actions d’intérêt commun. Depuis 2007, le ministère a par ailleurs confié au CNV la gestion de sa politique de résidences de création et d’action culturelle pour les musiques actuelles.
> Une politique partenariale avec les collectivités territoriales
La politique partenariale de l’Etat avec les collectivités territoriales en direction des musiques actuelles (MA), porte en particulier sur les lieux, notamment les Smac et les Zéniths.
> Un soutien aux réseaux professionnels nationaux
Le secteur des musiques actuelles a appuyé son développement sur la création de réseaux et centres de ressources que l’Etat soutient depuis 1993. Il s’agit en particulier de la Fédurock et de la FSJ (fédération des scènes de jazz et musiques improvisée), de la Fneijma qui regroupe une trentaine d’écoles de jazz et de musiques actuelles et de l’Afijma qui comporte une trentaine de festivals de jazz. Il s’agit aussi de Zone franche pour les musiques du monde, de Francophonie Diffusion pour la diffusion de disques dans les radios francophones, des Allumés du Jazz pour la promotion d’une quarantaine de labels indépendants, de Technopol qui réunit des acteurs de la scène électronique. Il s’agit enfin de la Fédération des associations de musiques et danses traditionnelles (Famdt), et des réseaux de découverte et d’insertion professionnelle, Fair et Réseau Printemps.
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