Le service des musées de France a réuni le 7 juin 2013 les professionnels des patrimoines lors d'une nouvelle journée de réflexion et d'échanges autour de l'informatisation des collections.

Les nouvelles problématiques de l'utilisation des données

En 2012, la journée intitulée "Informatisation, numérisation et mise en ligne des collections des musées de France" avait, après un bilan de la situation actuelle, approfondi les processus liés au cycle de vie de l'objet, de l'inventaire à la mise en ligne des collections. Des pistes de réflexion avaient été lancées sur les bénéfices avérés et potentiels de l'utilisation des bases de données par des publics diversifiés.

Dans la continuité de cet événement, les musées de France ont été invités cette année à participer à de nouveaux échanges sur les thèmes du travail en réseau, de la réutilisation et de la contribution.

Une nouvelle façon de travailler ensemble

A l'heure du numérique, le travail en réseau, que ce soit aux plans local, régional, national ou international, est devenu fondamental. Il questionne toutefois les professionnels des musées : quelles méthodes de travail, quelle articulation entre les différents sites, quelle visibilité ?

Un nouvel internaute

En quelques années, le web a évolué. L'internaute n'est plus uniquement consommateur d'informations, il est devenu acteur et veut donc échanger, réutiliser et contribuer. Ce phénomène gagne le secteur patrimonial. La question du partage des données autour des collections va rapidement se trouver au cœur des pratiques de l'ensemble des musées.

Des échanges nourris

A la lumière d'exemples et de retours d'expériences, les participants ont pu débattre de ces enjeux et des avantages possibles de cette évolution récente.

Il a été demandé aux intervenants et à l'auditoire de ne pas citer de nom de logiciel ou d'éditeur.
Les résumés des interventions figurant ci-dessous ont été rédigés par leurs auteurs.       

La première mise en ligne de cette publication fut faite sur le site Joconde en juillet 2013.   

Restitution texte et sonore des interventions

Ouverture de la journée

Allocution de Guy AMSELLEM, président de la Cité de l'architecture et du patrimoine

Ecouter l'intervention de Guy Amsellem

Journée professionnelle "Les musées à l'heure du numérique : travailler en réseau, réutiliser et contribuer", Paris, 7 juin 2013 : ouverture de Guy Amsellem
Allocution de Marie-Christine LABOURDETTE, directrice, chargée des musées de France
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Ecouter l'intervention de Marie-Christine Labourdette

Journée professionnelle "Les musées à l'heure du numérique : travailler en réseau, réutiliser et contribuer", Paris, 7 juin 2013 : ouverture de Marie-Christine Labourdette

Travailler en réseau

Modérateur : Laurent Manœuvre, bureau de la diffusion numérique des collections, service des musées de France

Un réseau municipal : les musées de la ville de Strasbourg par Barbara Gatineau, musées de Strasbourg

Résumé : Les onze établissements formant l’entité "Musées de la ville de Strasbourg" sont gérés en régie municipale directe et fonctionnent en réseau, pratique quasiment unique en France. Cela signifie une direction et des services administratifs et techniques transversaux communs. Chaque musée a sa propre conservation qui établit son projet scientifique et culturel et monte ses expositions. Les collections réparties entre les différents musées sont gérées en réseau grâce à des bases de données installées et administrées par le Service informatique et réseaux de la Ville. L’informatisation de l’inventaire, la numérisation et la communication des collections sont régies par un système en réseau qui bénéficie au réseau des "Musées de la ville de Strasbourg", même si ce système montre quelques limites techniques (saturation des disques, lenteur…). Le numérique et le travail en réseau est inscrit au cœur des projets des musées strasbourgeois.

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Journée professionnelle "Les musées à l'heure du numérique : travailler en réseau, réutiliser et contribuer", Paris, 7 juin 2013 : intervention de Barbara Gatineau

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Le cas particulier de la Ville de Paris par Stéphane Chantalat, département des collections, établissement public Paris Musées

Résumé : L'établissement public local Paris Musées, chargé de la gestion des quatorze musées depuis le 1er janvier 2013, a décidé, parmi ses trois objectifs principaux de mettre l'accent sur l'informatisation et la présentation des collections au public.
Pour informatiser ses vastes collections, la Ville de Paris a mis en place un système de gestion mutualisée entre 2006 et 2011: pour ses musées, pour les œuvres conservées dans les églises et dans l'espace public ainsi que pour les œuvres achetées dans le cadre de la commande publique.
Particularité, le système, utilisé par un nombre croissant de personnels dans les musées, permet également la gestion des bibliothèques et centres de documentation.
Si les données indexées sont en constante augmentation, l'utilisation d'un vocabulaire commun et le suivi des nouveaux et des anciens utilisateurs apparait primordiale. L'harmonisation des vastes ensembles saisis constitue un préalable à toute ouverture des données, au public comme aux systèmes externes.

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Journée professionnelle "Les musées à l'heure du numérique : travailler en réseau, réutiliser et contribuer", Paris, 7 juin 2013 : intervention de Stéphane Chantalat

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Un réseau régional : Musenor par Anne Labourdette, musée de la Chartreuse à Douai

Résumé : L’Association des Conservateurs des Musées du Nord-Pas de Calais (ACMNPDC), section fédérée de l’Association générale des conservateurs des collections publiques de France (AGCCPF), créée en 1975, a organisé depuis ses débuts la mise en œuvre d’une politique régionale en matière de valorisation des collections :
-grâce à la réalisation d’opérations collectives d’envergure impliquant le travail de plusieurs musées autour d’un même projet, -grâce à la mise à disposition d’une base de données de plus de 34.000 œuvres numérisées via le site internet Musenor (www.musenor.com), en ligne depuis 1997.
L’utilisation des nouvelles technologies de l’information fut reconnue très tôt par l’Association comme un moyen de valoriser les collections régionales.
Le site Musenor est le portail des musées du Nord-Pas de Calais : site d’actualité des musées, son cœur est la base de données des collections l’une des plus anciennes en région. Cependant d’un projet purement scientifique de publication d’extrait d’inventaire, l’association a développé autour de cette base un ensemble de développements multimédia, édités pendant ses grands projets d’exposition en réseau sur le territoire comme "Feuille à Feuille" en 2007 et "Dessiner-Tracer en 2011-2012" ou parfois de façon indépendante exclusivement sur le web comme "la Renaissance italienne" en 2010 ou "30 ans d’acquisition avec le soutien du FRAM", première exposition vitrine de notre nouveau système de base de données en 2013. A travers le site Musenor, l’Association propose également à certains musées de bénéficier de campagnes de prises de vue. Ces campagnes se font en parallèle des grands projets autant virtuels que physiques. Ainsi durant l’opération Dessiner-Tracer, plus de 3.000 dessins ont été numérisés. Depuis 1997, site et base de données des collections ont connu trois refontes afin d’améliorer toujours au mieux la consultation mais également la gestion des contenus. En 2012-2013, dans le cadre de la conception d’une exposition virtuelle présentant "30 ans d’acquisition d’œuvres acquises avec le soutien du FRAM", une nouvelle base de données a été conçue.
Nos principaux objectifs étaient de :
• créer un nouveau protocole de versements pour permettre de meilleures connexions avec les bases sources (les inventaires informatisées des musées) mais également les bases de destination (base Joconde essentiellement)
• gérer plus efficacement les données reçues pour les enrichir,
• créer des expositions virtuelles plus graphiques avec des fonctionnalités avancées,
• avoir un graphisme en adéquation avec notre site puisque l’ancienne base avait été conçue sur le graphisme de l’ancien site
• proposer un système de collaboration participative pour les internautes.
L’Association poursuit pour 2014 avec un nouvel inventaire sur les collections liées à la première guerre mondiale dans un projet appelé "Guerres et Paix".

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Journée professionnelle "Les musées à l'heure du numérique : travailler en réseau, réutiliser et contribuer", Paris, 7 juin 2013 : intervention d'Anne Labourdette

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Travailler en réseau ou fédérer au plan national : Joconde et le portail des collections des musées de France par Carine PRUNET, bureau de la diffusion numérique des collections, service des musées de France

Résumé :La diversité des musées de France rend le travail en réseau en matière d'informatisation et de mise en ligne des collections fort précieux - voire incontournable. Le rôle du service des musées de France se veut avant tout fédérateur à travers l'action du bureau de la diffusion numérique des collections. Ses composantes sont le conseil et l'expertise en amont, l'accompagnement et la formation continue au fil des projets, et enfin la diffusion et la valorisation des collections par la constitution d'un catalogue collectif des collections, prenant place sur le site Joconde. Une procédure de validation des fonctionnalités des outils de gestion de collections liées à l'inventaire, au récolement et à l'export Joconde vient à l'appui des pratiques d'informatisation réglementaire et documentaire, dans le sens de leur mutualisation. La production de notices illustrées de qualité, rédigées au plus près des collections, déclinables pour de multiples utilisations, au sein du musée et à l’extérieur, est ainsi favorisée. Ainsi les données peuvent être fédérées sur des supports variés. Joconde, catalogue collectif des collections des musées de France, est le support national de diffusion numériquement le plus important et le plus consulté. Néanmoins, pour que son fonctionnement demeure pérenne et équilibré, des perspectives nouvelles doivent être explorées : modes de collaboration entre institutions, modèles de données ou encore modes de navigation dans les contenus.

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Journée professionnelle "Les musées à l'heure du numérique : travailler en réseau, réutiliser et contribuer", Paris, 7 juin 2013 : intervention de Carine Prunet
Un réseau international : le portail des musées amazoniens par Lydie Joanny, musée des cultures guyanaises

Résumé :Le Musée des cultures guyanaises est à l'initiative de la création d'un réseau transfrontalier de musées avec le Stichting Surinaams Museum (Paramaribo, Suriname) et le Museu Paraense Emilio Gœldi (Belém, Brésil). En se basant sur les collections ethnographiques communes aux populations du territoire, ils ont mis en place des actions permettant de réunir les professionnels de musées et plus largement les acteurs culturels du territoire pour débattre des problématiques communes à la mise en valeur et la conservation du patrimoine du plateau des Guyanes. Le projet a été concrétisé en mars 2013 par l'ouverture d'un site internet en 4 langues (amazonian-museum-network.org) présentant les institutions partenaires et les actions du réseau. Il permettra un accès aux collections ethnographiques de la région à travers une base de données commune aux trois musées. Cette présentation met l’accent sur la constitution du réseau, le lancement du projet et dresse le bilan de deux années de coopération. Le projet Musées d’Amazonie en réseau a été soutenu et financé par l'Union Européenne, l'état, la Région et plusieurs collectivités territoriales de Guyane.

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Journée professionnelle "Les musées à l'heure du numérique : travailler en réseau, réutiliser et contribuer", Paris, 7 juin 2013 : intervention de Lydie Joanny

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Réutiliser et contribuer

Modérateur : Bertrand Sajus, département des programmes numériques

Gouvernance et réutilisation des données du secteur culturel par Camille Domange, chef du département des programmes numériques

Résumé : L'une des missions fondatrices de notre ministère est de rendre accessibles au plus grand nombre les œuvres capitales de l'humanité et d'abord de la France. La prégnance du numérique nous oblige aujourd'hui à appréhender cette mission sous un nouveau jour. En effet, le numérique est un phénomène profondément invasif qui a transformé les stratégies de développement de l'ensemble des institutions publiques culturelles et des industries créatives, modifié les modes de consommation des données culturelles ainsi que des pratiques et des usages. Dans ce contexte, les mouvements de l'innovation ouverte et plus précisément celui de l'ouverture des données publiques, c'est-à-dire l'open data, a conduit à faire de la problématique de la réutilisation des données un des enjeux centraux de nos politiques culturelles.

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Journée professionnelle "Les musées à l'heure du numérique : travailler en réseau, réutiliser et contribuer", Paris, 7 juin 2013 : intervention de Camille Domange

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Le web participatif aux Archives de la Vendée : quels services ?, quels usages ? par Emmanuelle Roy, archives départementales de la Vendée

Résumé : La plupart des services d’archives disposent désormais d’un site Internet, ou au moins d’une page sur le site de la collectivité, proposant des informations sur l’établissement et donnant accès à des images numérisées et à des instruments de recherche. C’est un lieu incontournable de promotion des activités et de diffusion des ressources archivistiques.
Dès son ouverture en 2003, le site Internet des Archives départementales de la Vendée a proposé des services au plus près des besoins des usagers : consultation de plusieurs millions de pages d’archives sérielles numérisées, moteur de recherche simple d’utilisation, variété de l’offre documentaire, accompagnement personnalisé à la recherche, etc. Les Archives de la Vendée parient désormais sur l’intelligence collective et la co-production pour encourager le développement de la recherche historique, à travers différents outils collaboratifs : le L@boratoire des internautes, la base nominative "Noms de Vendée" et des dictionnaires historiques. Choisir de valoriser les documents d’archives en utilisant les nouvelles technologies est exigeant : les outils doivent être constamment suivis et les contributeurs accompagnés en permanence, ce qui nécessite un engagement important.
Toutefois, c’est un moyen de reconquête du public : bien que les Archives développent une offre en ligne abondante, de nouveaux lecteurs, mieux informés, fréquentent la salle de lecture.

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Journée professionnelle "Les musées à l'heure du numérique : travailler en réseau, réutiliser et contribuer", Paris, 7 juin 2013 : intervention d'Emmanuelle Roy

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Exemple de sites collaboratifs par Laurent Manœuvre, bureau de la diffusion numérique des collections, service des musées de France

Résumé : La formule des années 2000, "pour exister il faut être sur Internet", reste d'actualité, mais elle doit être enrichie. Il faudrait dire désormais : pour exister il faut être sur Internet et permettre la réutilisation et la contribution. Réutiliser et contribuer, deux termes clés de l'internet actuel. Même s'il s'agit de pratiques différentes, l'une de consommation, l'autre de participation, elles sont étroitement mêlées. Le public est désormais habitué à visiter, télécharger, acheter, jouer, réserver, s'abonner, contribuer, promouvoir... en ligne. Les musées ne pourront pas échapper à cette réalité. La mise à disposition gratuite, et pour tous usages, de notices et d'images d’œuvres en haute définition par un nombre croissant de grands musées étrangers, va nécessairement modifier la situation actuelle. L'enjeu est non seulement économique, mais aussi culturel. A l'extérieur des musées, on constate une forte demande participative émanant des internautes. Alors que les institutions culturelles se trouvent confrontées à un manque de moyens humains et financiers, associer cet important vivier de compétences variées devient une nécessité. Les rôles et les missions des personnels des institutions culturelles musées devront s'adapter à cette nouvelle réalité d'un musée largement ouvert sur les réseaux.

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Journée professionnelle "Les musées à l'heure du numérique : travailler en réseau, réutiliser et contribuer", Paris, 7 juin 2013 : intervention de Laurent Manoeuvre

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Wikimédia France et les musées par Rémi Mathis, président de Wikimédia France

Résumé : Les moyens de mettre nos collections à disposition du public et de les faire connaître du plus grand nombre ont radicalement évolué en quelques années. Parallèlement, les demandes de ce public ont également connu une mutation franche, dont nous devons tenir compte.
Wikipédia est ainsi devenu en une dizaine d’années le premier site culturel français, avec 20 millions de visiteurs uniques par mois. Il est donc de toute première instance que les institutions y aient leur place, et qu’elles puissent profiter de l’existence d’un tel site pour y atteindre un public qui serait difficilement touché par les moyens traditionnels. Le portail Europeana rappelait ainsi dans sa dernière lettre d’information que quelques images versées sur Commons - la médiathèque dans laquelle Wikipédia va chercher ses images - ont été vues un million de fois, au prix d’un petit travail éditorial internet externe.
Certaines institutions ont commencé à verser le contenu qu’elles produisent. La Ville de Toulouse a signé un partenariat avec Wikimédia France dès 2010 (en même temps que la BnF et le château de Versailles, sur d’autres thématiques), ce qui permit à des documents numérisés par la bibliothèque et les archives d'être présents, mais aussi à des photographies des collections du Muséum, d’être valorisées sur Wikimedia Commons et Wikipédia. Une photo du Muséum récemment élue “Meilleure photo 2012” sur Commons a joui d’une couverture presse internationale. Plus récemment, les musées départementaux de la Haute-Saône décidé de verser les images produites pour Joconde : moyen pour eux de gagner en visibilité, de se trouver là où sont déjà les personnes intéressées par les sujets traités… mais aussi de réduire les coûts en externalisant l’hébergement de ces images.
Les images versées avec l’accompagnement de Wikimédia France sont accompagnées des descriptions (métadonnées) produites par les musées eux-mêmes, afin d’assurer une qualité maximale grâce au professionnalisme du personnel de ces institutions. Les données qui n’appartiennent pas déjà au domaine public sont obligatoirement placées sous une licence libre (Creative Commons By-SA), qui permet une réutilisation maximale – ce qui bénéficie en premier lieu aux institutions elles-mêmes, qui peuvent partager ces métadonnées (pour cataloguer son propre fonds d’estampes, par exemple) et réutiliser les images (comparaison sur son site Internet, enseignement, catalogues…).
Cette ouverture massive est déjà largement en oeuvre aux états-Unis, Allemagne, Pays-Bas, etc. : c’est aussi la place de la culture française sur l’Internet français qui se joue aujourd’hui puisque les grandes périodes de l’histoire et de l’histoire de l’art sont pour l’instant illustrées à partir des collections étrangères, y compris pour les plus grands artistes français.

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Journée professionnelle "Les musées à l'heure du numérique : travailler en réseau, réutiliser et contribuer", Paris, 7 juin 2013 : intervention de Remy Mathis

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Enjeux culturels et linguistiques autour des données liées : Sémanticpédia et le programme "Sémantisation" par Thibault Grouas, délégation générale à la langue française et aux langues de France

Résumé : Les technologies numériques concourent grandement aux objectifs de la politique de la langue du ministère de la Culture : assurer la vitalité de la langue française et des langues de France et favoriser le multilinguisme. à ce titre le web de données ou "Linked Open Data" apparaît aujourd’hui comme un enjeu majeur pour développer des outils de diffusion culturelle et ouvrir la voie à des usages radicalement nouveaux des données numériques. Le ministère, souhaitant que la langue française soit au cœur du web des données, a lancé en 2012 un partenariat stratégique dénommé Sémanticpédia avec Inria et Wikimédia France, afin de développer l’écosystème naissant autour de ces données. Le premier projet issu de ce partenariat, DBpédia en français, donne accès à de nombreuses informations issues de Wikipédia. Le croisement de données existantes avec DBpédia permet la mise en place de services innovants et multilingues rapidement, c’est la voie que suit le ministère à travers son programme Sémantisation, inscrit au programme ministériel de modernisation et dont l’objet est d’expérimenter les potentialités du web de données au cours des trois prochaines années.

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Journée professionnelle "Les musées à l'heure du numérique : travailler en réseau, réutiliser et contribuer", Paris, 7 juin 2013 : intervention de Thibault Grouas

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Le grand Herbier sur la plateforme numérique partagée e-recolnat par Marc Pignal, muséum national d'histoire naturelle

Résumé : Les objets naturalistes conservés dans les universités et les musées, renseignent près de 450 ans de la diversité de la nature. Maîtriser leur inventaire, présenter sur Internet des collections entières en format numérique, ainsi que les données scientifiques qui leur sont associées, développer des outils de science participative, voilà autant d'objectifs que poursuit l'infrastructure e-ReColNat qui est l'un des 11 lauréats des Investissements d'Avenir en Biologie et Santé.
Un site Web présentera au public professionnel et amateur les photos et les données des herbiers conservés en France, ainsi que celles du matériel de référence de Zoologie, de Paléontologie et de Géologie.
Le procédé retenu est la numérisation en nombre sur un site dédié. L'Herbier du Muséum national d’Histoire naturelle a fait l'objet d'un tel traitement qui produit jusqu'à 17.000 photos par jour. Cependant, les collections précieuses ou hors normes nécessiteront la mise en place de protocoles particuliers.
Des outils de science participative permettront à chacun de participer au renseignement des millions d'étiquettes d'herbiers. Des procédures de validation de ces données seront développées par une équipe du Conservatoire National des Arts et Métiers.
Le programme ne prend en compte que des herbiers consultables dont les spécimens et leurs étiquettes sont collés sur du papier neutre. En 2011, une enquête a montré que 80% n'étaient pas en état d'être manipulés et étudiés par les botanistes. Aussi e-ReColNat participe-t-elle à la rénovation de ces collections en finançant le montage de 600.000 échantillons en France.
Pour sélectionner les collections les plus aptes à participer, chaque institution proposera un projet de montage de 5.000 à 10.000 spécimens. Les critères de sélection sont l'intérêt scientifique et/ou culturel au niveau régional, national ou international, les aspects et les cofinancements éventuels. Les DRAC pourront appuyer ces actions par des aides financières qui permettront de doubler le nombre de spécimens montés et, par là même, le nombre de spécimens numérisés.
Au delà de la numérisation des herbiers, cette opération est une opportunité unique d'offrir aux musées plus généralistes une expertise sur des collections parfois mal connues ou mal conditionnées. Les DRAC sont encouragées à aider les structures en région à trouver des financements complémentaires qui permettront la mise à niveau de collections et à augmenter le nombre de spécimens disponibles sur le site Web.

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Journée professionnelle "Les musées à l'heure du numérique : travailler en réseau, réutiliser et contribuer", Paris, 7 juin 2013 : intervention de Marc Pignal

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Echanges de la table ronde

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Journée professionnelle "Les musées à l'heure du numérique : travailler en réseau, réutiliser et contribuer", Paris, 7 juin 2013 : échanges de la table ronde

Clôture des travaux par Bruno Saunier, sous-directeur de la politique des musées, service des musées de France

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Journée professionnelle "Les musées à l'heure du numérique : travailler en réseau, réutiliser et contribuer", Paris, 7 juin 2013 : clôture des travaux par Bruno Saunier