Le Quadrilatère de Beauvais rouvre ses portes avec l’exposition « Premier Contact », du 10 avril au 16 août 2020.

Le Quadrilatère de Beauvais, anciennement « Galerie nationale de la tapisserie », accueille du 10 au 16 août 2020 une nouvelle exposition basée sur le travail du créateur Santiago Borja, intitulée « Premier contact ».

Une exposition exceptionnelle

À travers la présentation de plus d’une quarantaine d’œuvres, l’exposition fait le point sur plus de quinze années de recherche et de création, retraçant la trajectoire expérimentale et intellectuelle de ce créateur hors-norme, tout à la fois artiste, architecte et chercheur, porté par un idéal de synthèse des arts. Avec des œuvres signées Daniel Buren, Ettore Sottass, Aurélie Nemours ou encore Hans Haacke, le Quadrilatère propose au public de parcourir ses murs et de découvrir le fil narratif de cette nouvelle exposition, dont le questionnement réside sur la « géométrie spirituelle » des objets, jusqu’au mouvement de l’art minimal qui traverse la scène internationale des années 1960-1970. L’exposition propose un réel dialogue avec les œuvres de Borja, qui se poursuit au fil des différents parcours. De plus, cet évènement est également l’occasion de réinterroger le patrimoine beauvaisien autour d’un thème précis.

Une dynamique de nouveauté

Après des mois de préparations, la réouverture de ce printemps marque le lancement d’un nouveau projet pour le Quadrilatère : la ville de Beauvais porte un ambitieux projet de réhabilitation du site dans son ensemble afin de moderniser l’équipement et révéler son patrimoine exceptionnel. Cette réhabilitation vise notamment à redonner au bâtiment d’André Herman l’aura qu’il mérite et de placer le Quadrilatère sur la carte des architectures remarquables du XXe siècle.
Dès lors, dans la continuité de ce développement et afin de mettre en lumière les nouveaux projets de l’établissement, Lucy Hofbauer, la nouvelle responsable du Quadrilatère, propose à travers cette nouvelle exposition inaugurale un « premier contact » avec le public Beauvaisien ainsi qu’un premier dialogue entre art et architecture.