Le 26 novembre, lors du conseil des ministres européens de la Culture, Aurélie Filippetti a défendu les aides d'Etat au cinéma, devant ses collègues ministres de la Culture et le Commissaire chargé de la concurrence, Joachim Almunia.
La France finance un quart de la production européenne. Soutenue par un grand nombre de pays de l'Union européenne, la France a rappelé que la territorialisation des aides au cinéma n'a pas nui à la réalisation du grand marché des films européens. Elle a au contraire favorisé les coproductions et la circulation des œuvres : la France finance un quart de la production européenne et coproduit 120 films avec 40 pays, 90% étant investis en Europe.
Sans ces coproductions, de nombreux Etats membres, pénalisés par la faiblesse de leur marché domestique, ne pourraient pas développer de cinéma national et les consommateurs n'auraient accès qu'à un nombre de films très limités.
Respecter la diversité culturelle. Le Commissaire chargé de la concurrence, Joachim Almunia, a entendu ces arguments et rappelé sa volonté de respecter l'identité culturelle de chaque pays de l'Union. Il a appelé à poursuivre les concertations avec les représentants des États membres, pour aboutir à une solution consensuelle en janvier 2013.
Aurélie Filippetti s’est félicitée des avancées constatées lors de cette discussion et de son climat constructif. Elle continuera à œuvrer pour que les différents systèmes d'aides qui ont fait leurs preuves puissent se développer encore, au profit de la création et de la diversité culturelle.