Le 26 octobre, Aurélie Filippetti a inauguré l'exposition « Fouilles et découvertes au XXIe siècle. Regards sur l’Institut national de recherches archéologiques préventives », dans les vitrines du ministère de la Culture et de la Communication, au Palais-Royal.

L’exposition des 10 ans de l’Inrap, conçue par l’atelier Flavie + Paul, présente le métier d’archéologue et quelques-unes de ses spécialisations (géoarchéologue, topographe, dessinateur, archéozoologue, céramologue…), des études de cas et un choix de mobilier archéologique provenant de fouilles réalisées par l’Inrap. Dune vitrine à l’autre, le visiteur découvrira les travaux des archéologues sur  les premiers peuplements néandertaliens dans le Nord de la France, les pratiques funéraires dans l’Antiquité, les prémisses de l’industrie au Moyen Âge, un habitat précaire d’esclaves dans l’océan Indien et, plus inattendu peut-être: la sculpture monumentale soviétique…

L’INRAP. L’Institut national de recherches archéologiques préventives, créé en février 2002, célèbre dix années de découvertes. L’Inrap est la plus importante structure de recherche archéologique d’Europe et compte plus de 2000 collaborateurs. Ils ont diagnostiqué très exactement 112241 hectares et conduit 2237 fouilles en France métropolitaine et dans les département d'outre-mer. Cette intense activité de « sauvegarde par l’étude » du patrimoine archéologique mis en péril par l’aménagement du territoire, s’est accompagnée d’une moisson de découvertes remarquables et d’un renouvellement considérable de la connaissance du passé.

L’archéologie préventive A partir des années 1980, parallèlement à l’essor de l’archéologie médiévale, se développe une archéologie des périodes moderne et contemporaine. L’Inrap, qui rassemble la moitié des archéologues travaillant  sur le territoire français, compte des experts de chaque période : Paléolithique, Mésolithique, Néolithique, âges du Bronze et du Fer, Antiquité, Moyen Âge, époques moderne et contemporaine.
Avec le développement de l’archéologie préventive à partir des années 70, les archéologues ont entrepris de reconstituer à grande échelle l’environnement et l’évolution des sites étudiés dans le temps. Sur le terrain comme au laboratoire, ils mettent à contribution des disciplines scientifiques très spécialisées : anthropologie, archéozoologie, xylologie, palynologie, géomorphologie, céramologie… Chacune de ces disciplines contribue à reconstituer la vie quotidienne des sociétés qui se sont succédées sur un site, leurs techniques, le paysage et le climat qui formaient leur environnement.

« Fouilles et découvertes au XXIe siècle. Regards sur l’Institut national de recherches archéologiques préventives »
Vitrines du Palais Royal et de la Galerie de Valois
Ministère de la Culture et de la Communication
Du 25 octobre au 9 décembre 2012