Fin 2014, les crédits d’impôt en faveur des industries créatives – cinéma, audiovisuel, jeu vidéo – ont été renforcés à l’initiative de Fleur Pellerin. Le 27 août, la ministre de la Culture et de la Communication a indiqué qu’elle travaillait à « prolonger [le renforcement du crédit d’impôt cinéma pour les œuvres internationales] pour pouvoir attirer encore davantage de tournages ».
Fleur Pellerin s’est félicitée, le 23 décembre 2014, de l’adoption par le Parlement de la loi de finances rectificative pour 2014 qui « matérialisait, à travers une série de mesures fiscales essentielles pour le soutien à la création, les choix clairs du gouvernement en faveur de la culture ». Ainsi, les crédits d’impôt des industries créatives (cinéma, audiovisuel, jeu vidéo) ont été renforcés. « Ces mesures accroissent l’attractivité de notre pays et seront les vecteurs d’activité et de création d’emplois qualifiés, notamment chez les jeunes », a souligné la ministre de la Culture et de la Communication, précisant qu’elles « bénéficient par ailleurs à la production en France d’œuvres qui sont au cœur de la diversité culturelle ».
> Pour le cinéma français, les taux du crédit d’impôt cinéma et audiovisuel national (CICA)ont été rehaussés dans la loi de finances rectificative pour 2014 pour toutes les œuvres d’animation et pour les films dont le budget est inférieur à 7 M€, comme Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois, Saint Laurent de Bertrand Bonnello ou La vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche ;
> les œuvres audiovisuelles d’animation bénéficient également d’une hausse du plafond afin de préserver ce secteur d’excellence française (loi de finances rectificative pour 2014) ;
> s’agissant du crédit d’impôt cinéma pour les œuvres internationales, le taux et le plafond du crédit d’impôt ont été revalorisés pour renforcer sa compétitivité par rapport à des mécanismes étrangers offensifs, de relocaliser et d’attirer en France des productions qui, pour des raisons fiscales, auraient été produites à l’étranger.
Le 27 août, Fleur Pellerin a indiqué vouloir « prolonger [le renforcement du crédit d’impôt cinéma pour les œuvres internationales] pour pouvoir attirer encore davantage de tournages ». Le but de la réforme du crédit d’impôt international qu’elle avait lancée fin 2014 était de « pouvoir attirer et les superproductions internationales de 100, 200 millions d'euros qui ne se tournent jamais en France ». « Je continue à travailler pour rendre ces dispositifs encore plus attractifs », a assuré la ministre. « C'est un sujet de loi de finances, a-t-elle précisé, donc les arbitrages seront rendus au début du mois d'octobre ».