Le métier d'inspecteur général consiste en l'organisation et le suivi des missions sur les directions générales, les services ou les établissements publics du Ministère.

En quoi consiste votre mission à l'Inspection générale des affaires culturelles ?

J’ai intégré l’Igac en 2015. Ce corps d’inspection, qui compte 25 inspecteurs généraux et quatre chargés de mission, est placé sous l’autorité directe du ministre. Nous intervenons en cas de dysfonctionnement dans les services. Mais nous avons aussi, de plus en plus, une mission d’évaluation et de prospective des politiques culturelles. Mesurer l’efficacité de tel dispositif, dresser un état des lieux de telle structure, ou encore apporter notre appui sur une mission pilotée par un expert… des sujets extrêmement variés, sur lesquels nous travaillons souvent en binôme et, selon le sujet, en association avec des inspections d’autres ministères.

« C’est un métier riche et varié qui exige de l’écoute, du discernement, de la curiosité intellectuelle, tout en sachant remettre en question ses certitudes. »

Comment effectuez-vous vos recommandations d'améliorations ?

Chaque mission donne lieu à un rapport qui présente au cabinet du ministre nos recommandations qui, une fois arbitrées, sont mises en oeuvre par les services concernés. C’est un métier riche et varié qui exige de l’écoute, du
discernement, de la curiosité intellectuelle, tout en sachant remettre en question ses certitudes.