sous la coordination éditoriale de Geneviève Gentil et Michel Kneubühler, La rumeur libre éditions, avec le concours du Comité d'histoire du ministère de la Culture, 2021, 251 p.

Entrée au ministère des Affaires culturelles sous l’ère Malraux, Catherine Tasca a ensuite administré – aux côtés notamment de Pierre Boulez et de Patrice Chéreau – plusieurs prestigieuses institutions culturelles avant de commencer une carrière ministérielle qui l’a menée rue de Valois de 2000 à 2002 ; en tant que sénatrice, elle a ensuite continué, entre 2004 et 2017, à jouer un rôle politique de premier plan.

C’est à Bernard Faivre d’Arcier – issu lui aussi de cette « génération glorieuse » d’administrateurs civils qui a contribué à l’affirmation de la politique culturelle française – que revient l’idée de ce livre où, grâce à leurs entretiens, aux douze « rencontres capitales » que tous deux évoquent et à des documents d’archives couvrant toute la carrière de Catherine Tasca, se dessine le double portrait de deux administrateurs culturels que rassemblent une même passion pour la création et, conformément à l’ambition fondatrice d’André Malraux, un même souci de « rendre accessibles les oeuvres capitales de l’humanité [...] au plus grand nombre possible de Français ».

Avant-propos de Maryvonne de Saint Pulgent, présidente du Comité d’histoire du ministère de la Culture.