Le patrimoine architectural, notamment les cathédrales, bénéficie très largement du plan de relance du Gouvernement engagé en décembre 2008 pour donner un nouvel élan à l’économie française. Cet investissement joue un rôle majeur dans le développement économique de chaque région en termes d’emplois directs ou indirects liés notamment au tourisme culturel.
Le plan Cathédrales. Un plan spécifique, doté de 25,6 M€, a été mis en œuvre en faveur de la restauration de nos cathédrales. Près de cinquante opérations réparties sur l’ensemble du territoire ont pu ainsi être lancées. Elles concernent notamment :
- les épis de faîtage de la nef et le bras nord du transept de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris,
- la chapelle du Mont-Carmel et la façade sud du transept de la cathédrale de Bordeaux en Aquitaine,
- les vitraux de la cathédrale de Strasbourg en Alsace,
- le chevet de la cathédrale de Saint-Brieuc en Bretagne,
- l’emmarchement de la cathédrale d’Arras en région Nord-Pas-de-Calais,
- le déambulatoire de la cathédrale de Coutances en Basse-Normandie,
- les vitraux de la cathédrale de la Rochelle en Poitou-Charentes,
- la tour de la cathédrale de Nevers en Bourgogne,
- la cathédrale de Nantes en Pays-de-la-Loire.
86 cathédrales. Le ministère de la Culture et de la Communication veille à l’entretien et à la restauration de 86 cathédrales, toutes propriétés de l’Etat (la 87e relève de la communauté territoriale de Corse). Les opérations de restauration de ces cathédrales ont été présentées en 2009 au Palais Royal à Paris à travers l'exposition « Les cathédrales en héritage: un défi pour les métiers du patrimoine » (http://www.culture.gouv.fr/cathedrales/) qui témoignait de l’action continue du Ministère pour la préservation et la transmission du patrimoine national.
Les métiers d'art au service du patrimoine. Les chantiers actuels de restauration s’inscrivent dans une longue tradition qui fait des professionnels du patrimoine les héritiers directs des premiers bâtisseurs. Architectes, maçons, tailleurs de pierres, peintres et sculpteurs restaurateurs, couvreurs, ferronniers, maîtres-verriers, doreurs... : un ensemble de 13 corps de métiers différents et de nombreuses entreprises de restauration des monuments historiques sont engagés dans ces chantiers où les savoir-faire les plus anciens s'appuient aussi sur les plus récentes innovations techniques.
D’autres grands monuments à restaurer. Avec une dotation de 27,1 M€, près de soixante-dix opérations, ont été lancées sur l’ensemble du territoire. Elles concernent notamment :
- la restauration de la façade ouest du Palais Garnier,
- les ailes Paris et Passy du Palais de Chaillot,
- les châteaux de Fontainebleau et de Compiègne,
- les façades du musée du Louvre,
- la restauration des décors intérieurs de la cathédrale Saint-Pierre de Moûtiers,
- la réfection du logis abbatial de l’abbaye du Bec-Hellouin en Haute-Normandie,
- le château du Haut-Koenigsbourg en Alsace
Mieux conserver le patrimoine des petites communes. Les communes sont propriétaires d’une grande partie du patrimoine national, sans toujours disposer de moyens suffisants pour entretenir et restaurer les monuments qui leur appartiennent. La préservation de ce patrimoine a bénéficié d’une dotation de 13,3 M€. Parmi la centaine d’opérations, réparties sur l’ensemble du territoire :
- l’église de Pluméliau en Bretagne,
- la Manufacture de tabac de Morlaix en Bretagne,
- l’abbaye de La Chaise Dieu en Auvergne,
- l’ancienne abbatiale de Beaulieu-sur-Dordogne en Limousin,
- la restauration intérieure de l’église de Montargis en région Centre.