Le 18 octobre, Frédéric Mitterrand s’est rendu dans les locaux de l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) qui fête en 2011 le dixième anniversaire de sa fondation.

Recherche, formation, diffusion. L’Institut national d’histoire de l’art (INHA) a été créé par décret (Journal officiel du 14 juillet 2001) sous la forme d’un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel. Il est placé sous la tutelle conjointe des ministres chargés de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la culture. Il a pour mission de développer l’activité scientifique et de contribuer à la coopération scientifique internationale dans le domaine de l’histoire de l’art et du patrimoine. Il est à la fois un lieu de recherche, de formation et de diffusion des connaissances.

Deux départements. L’institut national d’histoire de l’art (INHA) comprend deux départements : le département des études et de la recherche et le département de la bibliothèque et de la documentation. La complémentarité de leurs actions et des pratiques au service de la recherche est ce qui permet à établissement de remplir pleinement ses missions Ces départements s’appuient sur des services communs qui constituent un dispositif de soutien pour la coordination, la gestion des moyens de l’Institut et la diffusion de l’ensemble de ses activités.

Les partenaires de la galerie Colbert. La Galerie Colbert à Paris abrite l’Institut national d’histoire de l’art et l’Institut national du patrimoine. La plupart des institutions actives dans le domaine de l’histoire de l’art à Paris et dans sa région sont accueillies par l’INHA. Plus de 300 enseignants chercheurs, conservateurs, personnels scientifiques et un millier d’étudiants fréquentent les cinq étages de la Galerie, à proximité de la Bibliothèque spécialisée de l’INHA.
L’INHA est aussi en lien étroit avec de nombreux partenaires étrangers par le biais du Research Institutes in the History of Art (RIHA), association internationale fondée en 1998. Elle regroupe une vingtaine des plus importants Instituts de recherche en Europe et aux États-Unis. Ce réseau permet de partager des informations sur l’évolution de la discipline, de favoriser la mobilité des chercheurs, d’élaborer des programmes de recherche et des normes documentaires et informatiques communs.

Le mécénat. L’ampleur des missions de l’INHA rend nécessaire le recours à des soutiens privés afin qu’il puisse s’imposer comme une grande institution d’histoire de l’art comparable à celles qui existent en Allemagne, en Angleterre, en Italie et aux États-Unis.
Les mécènes bénéficient des avantages fiscaux conformément à la loi du 1er août 2003. En retour de leur contribution, ils peuvent également disposer de lieux prestigieux, au cœur de Paris, pour y organiser des opérations de relations publiques à l’attention de leurs collaborateurs, de leurs partenaires ou de leurs clients, mais aussi pour la présentation privée, faite par des spécialistes, d’œuvres ou d’ouvrages rares et précieux. Ils pourront également réaliser divers outils de communication illustrés par des dessins, estampes ou photographies provenant des collections de la Bibliothèque.