Le 30 juillet, à Châteauroux, la Compagnie des 3 cris terminait sa résidence théâtre-vidéo par la présentation dans la salle Edith Piaf du court-métrage réalisé au cours des trois dernières semaines par une trentaine de jeunes du Pôle Ados. Les jeunes se sont tout d’abord attaqués à la lecture de la pièce de Daniel Danis « Le Pont de Pierre et la Peau d’Images », récit fictionnel qui évoque un peuple Chamalo et des rencontres avec des monstres.
Après l’appropriation du texte, il a fallu écrire un scénario, mettre en scène et commencer à tourner. Puis il a fallu choisir la musique et enfin passer à la partie technique pour finaliser le montage. Trois semaines d’aventure théâtrale, chorégraphique et filmique pour un 13’ qui sort des sentiers battus.
A Blois, le 27 juillet, a démarré le premier jour de résidence de la Compagnie Petite Nature, spécialisée dans les arts numériques, à la microfolie de la Maison de Bégon. Des ateliers « Haïkus numériques » ont été proposés aux jeunes. Ceux-ci ont pu découvrir certaines des plus célèbres poésies Haïkus japonaises et adapter des créations sonores à partir d’un logiciel numérique qui déclenchait l’animation de maquettes, savamment pensées par l’artiste Alessandro Vuillermin.
Passant de l’orage à nuit emplie des cri d’oiseaux avec lumières clignotantes et mini éoliennes en folie, les Haïkus ancestraux ont pris corps par la magie des ordinateurs et la créativité des jeunes de l’atelier. La résidence « Haïkus numériques » a migré deux jours plus tard à la microfolie de Vierzon. Elle sera de retour à Orléans fin août au Labomedia du 108 rue de Bourgogne.
Le 24 juillet dernier la Compagnie de danse urbaine Entité présentait au Conservatoire de Saint-Jean-de-la-Ruelle une restitution des ateliers menés au cours de la semaine autour d’une création « éclair » nommée « Prémices ». Embarquant les jeunes participants dans les arcanes créatifs, testant, réajustant, répétant sans cesse pas et gestes d’une œuvre en gestation, le chorégraphe Simon Dimouro a finalisé ce soir là sur scène les « Prémices » d’une écriture dansée qui a emporté l’adhésion du public.
Mêlant la danse urbaine aux techniques jazz et contemporaines, Simon Dimouro et ses trois danseurs ont montré le nouveau visage de cette génération montante, capable de déplacer avec brio les repères d’une identité artistique en perpétuel mouvement. On espère le retrouver bientôt sur scène pour assister à l’achèvement de l’œuvre dont certains jeunes de Saint-Jean-de-la-Ruelle pourront dire : « j’y ai participé ».
La veille, soit le 23 juillet, s’est tenue dans les locaux du Centre de loisirs de l’Aselqo Sainte-Beuve à Orléans la Source la restitution des ateliers de création sonore menés par l’artiste Shoï Extrasystole (Pascal Lorillard) auprès de 42 enfants.
Pas moins de sept morceaux musicaux ont été conçus par les jeunes à partir de sons provenant d’objets et création de bruitages issus des corps et des voix. Pour aboutir à ces sept morceaux il aura également fallu s’approprier les outils d’enregistrement, les instruments et créer un corpus à partir duquel des vignettes sonores et morceaux courts ont vu le jour. Là ne s’arrête pas cette aventure suivie par Shoï en partenariat avec le Théâtre Charbon : ces petites pièces musicales s’apprêtent à rejoindre un atelier de création vidéo pour devenir des bandes son.
Le 14 juillet à Saint-Pierre-des-Corps (37), « rencontres avec le compositeur Joël Grare ».
Dans le prolongement des actions chorégraphiques qui ont lieu toute l'année, en direction des très jeunes enfants (des 3 écoles maternelles REP + du quartier) - « Les pieds qui rient » porté par la Cie Cincle Plongeur - pour L'été culturel et apprenant du ministère de la Culture, le projet est de créer avec les enfants et les adolescents une performance chorégraphique et musicale avec le compositeur Joël Grare.
Du 6 au 14 juillet, Quartier de la Rabaterie, 16 ateliers chorégraphique (Hip hop, Bollywood, et danse contemporaine) ont invité les enfants et les adolescents à rencontrer l'esthétique musicale et les créations de Joël Grare, et à créer avec lui des performances chorégraphiques (accompagnés par les danseurs intervenants).
Les danseurs-chorégraphes : Simon Dimouro (Hip-Hop), Sarah Bardeau (Bollywood), Anne-Laure Rouxel (Danse contemporaine) et Abderzak Houmi (Hip-Hop)
Crédit photos : Sophie Mourrat
A l’heure où nous publions ces informations, une autre résidence circassienne vient de s’achever à l’Atelier à Spectacles de Vernouillet (Eure-et-Loire) avec la Compagnie des Hommes qui portent et des Femmes qui tiennent. D’autres résidences sont en cours à Tours avec la compagnie théâtrale Pih Poh, au musée de l’Hospice Saint-Roch d’Issoudun, à Dreux dans l’atelier de la plasticienne Victoire Barbot (en partenariat avec le Centre d’art contemporain Ar[T]senal), à Bourges avec la Compagnie de danse urbaine Eighteen Crew (en partenariat avec l’Antre-Peaux) et bien d’autres résidences sont sur le point de démarrer à Amboise (37), Sully-sur-Loire (45), Orléans (45), Vierzon (18), Mainvilliers et Lucé (28), Nouan-le-Fuzelier (41), Vatan (36)…
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