Acteur au registre varié, il avait marqué le cinéma, le théâtre, comme
la télévision d’une empreinte élégante et anticonformiste. Pierre
Vaneck, c’était un visage séduisant, une allure familière et touchante
dont tous les Français se souviendront, j’en suis sûr, avec beaucoup
d’affection. De ses débuts avec Jouvet, Green, Duvivier, ou Vilar au
Festival d’Avignon, et jusqu’à Yasmina Reza, il avait trouvé, au cours
d’une carrière de plus de cinquante ans, un équilibre hors du commun
dans un répertoire à la fois intimiste et populaire.
Quand je pense à Pierre Vaneck, je me souviens de « la caméra
explore le temps », de l’inspecteur Thomas dans « aux frontières du
possible », l’ancêtre français de la série X-files, mais je me souviens
aussi de "Sud", de "Marianne de ma Jeunesse", de "Sarn", de "Deux
jours à tuer", de "L'argent des Autres", de ""Rock’and roll", du "Secret"
de "Art" et de ses si nombreux rôles qui lui valent la reconnaissance
du public et le respect des professionnels.
Communiqué de presse
Hommage à Pierre Vaneck
Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de laCommunication, rend hommage à Pierre Vaneck.
Publié le 01.02.2010
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