Mémoires européennes. Avec le soutien du ministère des Affaires étrangères et européennes, la cérémonie de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions (qui a lieu tous les 10 mai depuis 2006) était consacrée aux mémoires européennes.
Sur proposition du Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage (CPMHE), ont donc été mise à l’honneur des personnalités culturelles et scientifiques, historiens, anthropologues, conservateurs ou directeurs de musée, venus du Royaume-Uni, du Portugal, d’Espagne, des Pays-Bas, du Danemark, de Suède ou de France, autant d’acteurs d’une compréhension renouvelée de l’histoire de la traite et de l’esclavage, des combats pour leur abolition ainsi que des héritages de cette histoire dans les sociétés européennes d’aujourd’hui.
En France et dans le monde. Comme les années précédentes, cérémonies en présence de représentants de l’Etat et actions associant les écoles, avec le soutien des rectorats, se sont multipliées le 10 mai sur l’ensemble du territoire, mais aussi dans plusieurs postes diplomatiques français en Europe, en Afrique et dans les Amériques.
Une journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage est célébrée outre-mer, le 27 avril à Mayotte, le 22 mai en Martinique, le 27 mai en Guadeloupe et à Saint-Martin, le 10 juin en Guyane, le 9 octobre le 20 décembre à La réunion.
Le 23 mai est la journée à la mémoire de la souffrance des esclaves.
Un colloque. Du 9 au 11 mai, au musée du quai Branly, dans le cadre de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, avec le soutien du ministère de la Culture et du ministère de l’Outre-mer, le CPMHE participait à l’organisation du premier grand colloque scientifique international consacré à l’archéologie de l’esclavage colonial aux cotés de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) et du musée du quai Branly.
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