Les formes de gratuité sont au cœur des réflexions des politiques culturelles. La gratuité fait l’objet d’expérimentations, utilisant diverses formes (cartes, chèques, abonnements forfaitaires, ciblage…) dont certaines ont fait l’objet d’évaluation. Ces gratuités sont en revanche moins étudiées sous l’angle de leur réception par les publics que ce soit sur le registre de la politique – la « politique de gratuité » – ou sur celui d’une mesure particulière. C’est le mérite de cette synthèse que d’éclairer la question de la gratuité par celle de sa perception par les publics. Cette perception manifeste une grande complexité, inhérente à la pluralité des dimensions à prendre en compte pour atteindre des objectifs culturels, marketing, économiques. Elle traduit que le prix de la culture, même égal à zéro, est d’abord une question de valeurs.
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