Cet accord prend en compte les priorités du ministère de la Culture en matière de recherche culturelle, en convergence avec celles du CNRS, dans les domaines de recherche liés à ses champs d'intervention : archéologie préventive et programmée sur le territoire national, histoire, histoire de l’art histoire du livre, ethnologie, anthropologie et patrimoine immatériel, protection, conservation et valorisation, aussi numérique et multimédia, du patrimoine, archives, musique et musicologie, architecture, urbanisme et paysages, création et spectacle vivant, arts plastiques, art numérique et bio-art, intelligence artificielle, patrimoine et pratiques linguistiques, sciences et technologies du langage, sociologie, socio-économie et droit de la culture.
Outil majeur de coopération, l’accord-cadre favorise le développement de nouvelles thématiques de recherche et contribue à ouvrir de nouvelles approches.
Le renouvellent de l’accord 2021-2025 intervient dans un contexte très dynamique pour la recherche nationale et européenne, en raison du lancement simultané des appels à projets européens depuis janvier 2021 (Programme Horizon Europe) et des Programmes d’investissements d’avenir (PIA4), intégrés désormais dans France 2030. A cela, s’ajoute la Loi de Programmation de la Recherche (LPR) et les nouveaux moyens consacrés à la structuration de la recherche sur le plan national. Cet accord-cadre est également un outil majeur de la nouvelle stratégie ministérielle de la recherche, que le ministère de la Culture réactualise pour la période 2022-2026.
L’accord 2021-2025 vise notamment à consolider l’excellence des recherches sur les patrimoines, à renforcer l’intégration des pratiques et productions culturelles et artistiques dans les projets de recherche. Il encourage les liens entre les établissements d’enseignement supérieur relevant du ministère de la Culture et les structures de recherche du CNRS.
Différents dispositifs mis en place dans ce cadre (unités mixtes, structures fédératives, réseaux thématiques, groupements de recherche, etc.) permettront notamment de :
- soutenir les activités de recherche dans les structures de recherche du ministère de la Culture et dans les établissements d'enseignement supérieur Culture, en lien avec l’organisation des cursus LMD ;
- favoriser des approches communes sur les questions de culture, d'interculturalité et de cohésion sociale, dans une société en mutation ;
- soutenir des actions conjointes dans les disciplines intervenant dans la conservation et la restauration des biens patrimoniaux culturels et naturels ; notamment dans le cadre de la construction du projet ERIHS, au niveau européen et au niveau national
- soutenir le développement d’une interdisciplinarité de plus en plus forte associant arts, technologies et science pour la création et la diffusion ;
- alimenter la dynamique visant à dégager les termes d'une recherche ancrée dans la pratique artistique et la création, dans le domaine des arts plastiques, du design, de l’architecture, de la création musicale et du spectacle vivant ;
- alimenter la réflexion en cours sur les interfaces art/numérique et arts/sciences et techniques du vivant ;
- inciter à des recherches concertées sur les collections et les fonds au sein des musées nationaux, de l’Institut national d’histoire de l’art, des bibliothèques publiques et des archives ;
- coordonner la réalisation de catalogues, répertoires et inventaires scientifiques ;
- coordonner des actions en matière de numérisation, de diffusion numérique de la recherche, l’interopérabilité des infrastructures et des outils, la mutualisation des données utiles à la recherche et leur mise à disposition de l'ensemble de la communauté scientifique, notamment en lien avec la Très Grande Infrastructure de Recherche (TGIR) Huma-Num.
Le ministère de la Culture et le CNRS visent ainsi à :
- accroître le décloisonnement des équipes de recherche concernées dans une perspective interdisciplinaire et favoriser la constitution de pôles de recherche, en mettant en commun des moyens ;
- favoriser la diffusion des résultats de la recherche dans une perspective d'excellence scientifique ;
- favoriser la conception, la mise au point, le transfert et la diffusion de méthodes scientifiques et d’outils techniques au sein d’unités mixtes ou de laboratoires propres à chaque institution ;
- développer la culture scientifique et technique et sa diffusion dans l'ensemble des domaines de la recherche culturelle ;
- développer les actions et recherches participatives et la production artistique et culturelle collaborative ;
- susciter de nouvelles coopérations européennes et internationales entre laboratoires de recherche et institutions culturelles susceptibles de contribuer au rayonnement scientifique et culturel de la France, notamment en participant aux programmes de recherche européens et aux infrastructures de recherche européennes.
Partager la page