« Les archives photographiques de presse, pratiques comparées et enjeux méthodologiques », In Situ [En ligne], 36 | 2018, mis en ligne le 15 octobre 2018, consulté le 29 octobre 2018. URL : http://journals.openedition.org/insitu/17487

Responsable scientifique : Isabelle-Cécile Le Mée

Intitulé Les Archives photographiques de presse, pratiques comparées et enjeux méthodologiques, ce numéro s’inscrit dans le prolongement de journées d’études organisées conjointement par la Mission de la photographie du ministère de la Culture et la Mission de la photographie des Archives nationales en novembre 2015. Ces journées réunissant responsables de collections, archivistes, historiens mais aussi producteurs des fonds, représentants d’agences, photographes, responsables de services photographiques de journaux, se proposaient de faire émerger les grandes questions que pose la gestion de ces fonds argentiques, de réfléchir à des réponses adaptées aux problématiques soulevées et éclairées par la confrontation des expériences.

Les quatorze articles réunis dans ce numéro s’inscrivent dans trois grands axes de réflexion retenus par l’appel à contributions : cinq articles abordent l’organisation de la collecte, la conservation, le traitement intellectuel des fonds, quatre articles s’intéressent aux problèmes juridiques attachés à la conservation des objets et aux droits afférents aux ensembles ou aux images. Enfin, cinq contributions abordent la valorisation possible des photographies de presse par le biais de mises en ligne sur des sites dédiés, d’expositions, ou de créations de structures adaptées.

Ce numéro est riche mais il n’épuise pas le sujet. Par les nombreux retours d’expérience qu’il propose, il permet de dresser un premier état des lieux des problèmes soulevés par la gestion de ce type de fonds, de proposer des outils favorisant l’accueil, le traitement et la valorisation de ces ensembles. Ce n’est qu’une première étape. La réflexion engagée devra être poursuivie, elle a permis de confronter les méthodes mises en place par les professionnels pour pérenniser et transmettre ce patrimoine essentiel qui contribue à la connaissance de nos sociétés mais aussi à la reconnaissance d’une photographie dont l’usage populaire a souvent réduit l’importance.