Dans son discours du 19 mars 2016, le Président de la République a souhaité l’organisation d’une collecte « consacrée au souvenir de la France d’outre-mer, de l’Algérie, du Maroc, de la Tunisie ». Pour répondre à ce vœu présidentiel, les Archives de France organisent les 18, 19 et 20 novembre prochain une nouvelle Grande Collecte, dédiée aux relations entre la France et l’Afrique, aux XIXe et XXe siècles. Organisée par les Archives de France en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, la Grande Collecte est une opération nationale appelant tous les Français à présenter ou à remettre leurs papiers personnels ou familiaux aux institutions partenaires de l’événement. Après leur remise, ces documents sont numérisés puis mis en ligne.
Un grand appel est donc lancé au public afin de collecter et de numériser des documents traitant des relations entre l’Afrique et la France du XIXe au XXe siècle. La Grande Collecte 2016 embrassera tous les aspects de cette communauté de destin : échanges commerciaux, scientifiques ou culturels, collaboration économique, immigration, mais aussi événements politiques, militaires et diplomatiques. Les personnes ou les familles conservant des documents datant de cette époque, tels que des journaux intimes, des carnets, des correspondances, des photographies, des tracts ou des affiches, sont invitées à les faire connaître auprès des services partenaires afin de les sauver de l’oubli. L’opération permettra ainsi d’enrichir deux siècles d’histoire franco-africaine, en mettant en lumière l’action des populations civiles et la réalité des parcours individuels.
L’opération bénéficie également cette année d’un partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. La Grande Collecte donne ainsi lieu à des travaux de classe sur les relations historiques entre la France et le continent africain, en lien avec les programmes scolaires.
Pour la région Occitanie, de nombreux sites d'archives répondent à l'appel dont les archives départementales et le centre national de microfilm et de la numérisation de Saint-Gilles dans le Gard.