Dans le cadre du plan de relance 2 000 000 € sont dédiés à la restauration des bas-côtés de la Notre Dame de Coutances.

Histoire :

Le diocèse de Coutances est fondé à la fin du Ve siècle. Suite aux invasions normandes, la cathédrale est détruite. Une nouvelle cathédrale est construite au XI e siècle par Robert de Lisieux puis Geoffroy de Montbray. L’évêque Hugues de Morville entreprend au début du XIIIe siècle des travaux de modernisation en rhabillant et en rehaussant les tours romanes, et en remaniant la nef. La tour de croisée, le transept et le chœur sont entièrement reconstruits.

Architecture :

La tour de croisée est typique de l’architecture normande. La lumière pénètre largement par les baies hautes d’où le nom de tour lanterne qui culmine à 41m sous clef. Les niveaux s’élèvent en légère saillie les uns sur les autres par quatre pendentifs dans les angles du carré de la tour. Les arcs brisés des galeries respectent la tradition normande. Le chœur offre une belle unité spatiale caractéristique de l’architecture gothique par les chapelles rayonnantes peu profondes, par le double déambulatoire avec ses 12 colonnes jumelles et par le mur épais dans les parties hautes des galeries. Dans les chapelles des bas-côtés, les arcatures trilobées aux écoinçons ajourés permettent la diffusion de lumière. Le monument atteint sa forme et son aspect définitif dans le dernier quart du XIV e siècle avec la modification des chapelles latérales sud et la construction de la chapelle de la Circata. Cette chapelle d’axe est peinte dès l’origine et restaurée au XIX e siècle lors de la redécouverte du décor.

La cathédrale a été très peu touchée par les bombardements de 1944, contrairement au centre-ville de Coutances.

Plan de relance :

Dans le cadre du plan de relance 2 000 000 € (CP 2021 / 2022) sont dédiés à la restauration des bas-côtés de la Notre Dame de Coutances.

 

Plan de relance - Cathédrale de Coutances

La restauration du patrimoine de Normandie occupe une part importante du plan de relance. Il innerve les territoires. Il doit être entretenu et restauré (c’est l’une des principales missions de la DRAC Normandie) alors que la crise sanitaire pèse sur les financements.