Je travaille pour eux, pour améliorer le confort et la qualité de vie au travail. En amont de chaque chantier, je les rencontre, nous discutons ensemble. Je comprends ainsi mieux leurs attentes, l’impact des travaux sur leur quotidien et ce que les nouveaux aménagements vont leur apporter.

Le métier d'architecte consiste en dessiner, concevoir et superviser la construction d'un bâtiment. Être chargé de l'entretien des bâtiment requiert la planification, l'organisation et conduction des opérations de maintien en condition des infrastructures

Vous avez rejoint le ministère en avril 2018 ?

Architecte, je coordonne les travaux d’entretien, réparation et restauration des sept bâtiments de l’administration centrale du ministère. Dans le cadre du projet Camus – le regroupement des services sur trois sites parisiens –, je gère de nombreuses interventions destinées à améliorer l’environnement de travail des agents, organiser les espaces de travail, adapter le patrimoine aux normes de sécurité électrique ou d’accessibilité aux personnels à mobilité réduite. Récemment, mon poste a évolué et je m’occupe désormais de chantiers plus conséquents.

« Les échanges directs avec les agents sont essentiels dans mon métier. »

Pouvez-vous résumer votre parcours?

Je suis diplômée de l’école d’architecture de Versailles et d’un master « Jardins historiques, patrimoine et paysage ». Mon mémoire de master portait sur une étude du paysage culturel d’un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le temple Vat Phou Champassak, au Laos, pour l’Agence française de développement. C’était passionnant. J’ai ensuite effectué des missions en agences d’architecture, sans réussir à assouvir mon goût pour le terrain. Je suis arrivée au ministère de la Culture un peu par hasard, en répondant à une petite annonce pour un poste d’architecte, et je ne regrette pas ce choix. Ici, pas le temps de s’ennuyer, les chantiers s’enchaînent, les demandes d’interventions urgentes aussi. Le rythme devrait encore s’intensifier avec le déploiement du projet Camus en 2020. Quels liens entretenez-vous avec les agents du ministère? Je travaille pour eux, pour améliorer le confort et la qualité de vie au travail. En amont de chaque chantier, je les rencontre, nous discutons ensemble. Je comprends ainsi mieux leurs attentes, l’impact des travaux sur leur quotidien et ce que les nouveaux aménagements vont leur apporter. Ces échanges directs sont essentiels.