Lancée en septembre 2010 à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, la visite virtuelle du ministère de la Culture et de la Communication vous invite à découvrir les plus belles pièces des bâtiments historiques de la rue de Valois. Cette visite se décline sur trois supports numériques : web, Ipad et Iphone.
Des contenus inédits et passionnants. Près de 300 photographies présentent à la fois les grandes évolutions du « Palais Royal », les plus belles pièces et décors du ministère de la Culture et de la Communication, une quarantaine d’œuvres d’art et plus de 120 objets mobiliers. L’internaute peut également visionner une vingtaine de films, soit plus d’une heure trente d’archives. Tirées des fonds de l’Ina, ces archives traitent de l’histoire du Palais-Royal, de ses habitants célèbres (Colette, Cocteau, Mireille…) ou encore de ses fêtes, telles que les premières éditions des Journées du Patrimoine ou de la Fête de la Musique…
20 lieux. Au total, ce sont 20 lieux qui sont proposés à la visite : de la Cour d’honneur du Palais-Royal au Salon des Maréchaux, du Salon Jérôme (chambre du duc d’Orléans, puis du prince Jérôme Napoléon) au bureau du ministre. Dans le salon Mérimée on peut même sortir des livres des rayonnages et les feuilleter ! Le salon Alechinsky se visite à 360° en zoomant sur la fresque marouflée, les canapés et fauteuils de Le Corbusier…
On peut visiter des pièces jamais ouvertes au public, comme la salle à manger avec sa table dressée de plusieurs manières, histoire d’exposer les plus belles créations de la Manufacture de Sèvres / Cité de la Céramique et d’expliquer ainsi, simplement, le rôle des grandes institutions culturelles.
Plus de 100 textes. La visite virtuelle du ministère se compose de plus d’une centaine de descriptifs, références historiques, présentation d’œuvres et biographies d’artistes. On y apprend que c’est dans les jardins du Palais-Royal, aménagés par Richelieu en même temps que le Palais, que le jeune Louis XIV apprit à chasser et à faire la guerre grâce à un fort miniature. Plus tard, c’est Diderot qui marqua le jardin de sa présence. Par tous les temps, il aimait venir s’asseoir et rêver au pied de l’arbre de Cracovie, ainsi nommé car on y racontait des cracs, c’est-à-dire des « histoires ».
Bureau du ministre. On découvre également ce bureau occupé historiquement par André Malraux, puis par Jacques Duhamel, Jack Lang ou Catherine Trautmann.
Dans ce bureau, que Frédéric Mitterrand a entièrement fait restaurer par des maîtres d’art, aucun détail n’échappe à l’œil de la caméra. On peut admirer en détail la finesse des allégories, panneaux en bas-relief datant du XVIIIe siècle : la Prudence, la Force, la Vigilance, la Connaissance. Bonus intéressant : c’est le ministre lui-même qui prête sa voix pour une visite personnelle de son bureau, expliquant les choix qui ont guidé la décoration de la pièce, comme par exemple le tableau de Jean- Michel Sanejouand (1995).
Des fonctionnalités intuitives. Pour construire cette visite, plus de 800 photographies en très haute définition ont été réalisées. Chacun des lieux présenté est composé de plus de 40 photographies qui forment une image panoramique en 720° permettant d’évoluer et de zoomer avec une très grande précision. La déambulation dans le ministère s’effectue simplement en cliquant sur les portes, passant ainsi d’une pièce à une autre. Les objets, œuvres d’art et mobiliers sont interactifs. Dans son ordinateur, on détient une véritable médiathèque virtuelle avec l’ensemble des contenus présentés pour la première fois, classés par lieu ou par type d’œuvre. Un concentré d’histoire obtenu grâce à la Médiathèque du Patrimoine. Qui se souvient, par exemple, de l’existence d’un ascenseur mécanique au pied du grand escalier ou d’une verrière recouvrant la galerie d’Orléans ?