Groupe 1 de la Session 19-20
Éducation artistique et culturelle, territoires et numérique
Comment utiliser ces technologies pour remédier aux disparités territoriales en matière d'accès à la culture et d'éducation artistique et culturelle ? Le numérique permet-il de capter des publics aujourd’hui non atteints par les actions déjà engagées en termes d’éducation artistique et culturelle ?
La politique d’éducation artistique doit aujourd’hui se décliner dans un contexte nouveau, marqué tout à la fois par de nouvelles disparités territoriales et les potentialités et risques que représentent les technologies numériques.
RÉFÉRENT : Bruno ORY-LAVOLLÉE, Conseiller-maître à la Cour des Comptes
Membres du groupe :
- Loïc CHALLIER, Directeur général de la Société pour la perception de la rémunération équitable
- Baptiste LAVENNE, Chargé de mission du Président du Centre des monuments nationaux
- Toni LEGOUDA, Directeur général des services de l’Institut national d’histoire de l’art
- Maxime MINOT, Député de l’Oise
- Christophe POMEZ, Directeur des affaires culturelles de la Martinique
- Hélène SZARZYNSKI, Magistrate de la Cour des comptes
Groupe 3 de la Session 19-20
Favoriser les passerelles entre le champ culturel et artistique et les sciences
Sciences participatives, potentialités de transferts d’expérience vers le champ culturel et artistique, maillage territorial et coopération entre les centres de culture scientifique et technique et les lieux culturels, passerelles avec l’éducation artistique et culturelle : comment proposer une approche plus globale de la culture et son apport à une démocratisation plus inclusive ? Quelles coopérations, quelles synergies, quels projets communs entre les politiques et les institutions ayant pour mission de diffuser, respectivement, l'art et la culture et la culture scientifique ?
RÉFÉRENT : Jean-Gabriel GANASCIA, Professeur à Sorbonne Université, expert en Intelligence Artificielle, Président du comité d’étique du CNRS
Membres du groupe :
- Frédérique BOURA, Directrice régionale des Affaires Culturelles de Normandie
- Elisabeth CLAVERIE DE SAINT-MARTIN, Diplomate et directrice générale déléguée recherche et stratégie du Centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement
- Emmanuel GÉRARD, Directeur de la Cité Internationale de la Tapisserie à Aubusson
- Emmanuèle PAYEN, Cheffe du service du développement culturel à la Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou
- Françoise PLET-SERVAN, Directrice adjointe, direction relations science culture et société, Sorbonne Université
- Laurent WEIL, Contrôleur de gestion ministériel au ministère de la Culture
Groupe 3 de la Session 20-21
Former aujourd'hui les acteurs culturels du monde de demain
Les jeunes générations ont montré leur vive préoccupation pour les questions environnementales, et nul doute que leurs choix de vie, notamment professionnels, s’en ressentiront. Conscientes qu’elles seront en première ligne pour œuvrer dans un monde en profonde mutation, elles réclament à juste titre d’être préparées dès leurs études à ces enjeux cruciaux. Au-delà des premières initiatives prises par les établissements d’enseignement supérieurs, en particulier ceux relevant du champ du ministère de la culture, comment concevoir, pour les artistes de demain, mais aussi pour les architectes, les conservateurs, les futurs gestionnaires de la culture, des enseignements adaptés, tant dans leur contenu que dans leurs modalités, à des pratiques futures dont le contexte est encore largement incertain ?
Ce rapport positionne ainsi, à travers dix recommandations, le sujet des écoles et de l'enseignement au sein de la problématique plus globale du lien entre culture et transmission, saisissant les questions de transversalité et de capacité à prendre en compte les demandes émergentes des nouvelles générations d'étudiants.
RÉFÉRENT : Charles PERSONNAZ, Directeur de l’Institut National du Patrimoine (INP)
Membres du groupe :
- Sophie BIET-TURLAN, Directrice de la culture et du patrimoine du Conseil départemental de la Drôme
- Alexis FRITCHE, Secrétaire général adjoint de la CFDT-Culture
- Yaël HIRSCH, Journaliste, fondatrice et directrice de publication du magazine « Toute la Culture »
- Henry MASSON, Responsable de la mission interministérielle de valorisation du patrimoine maritime français
- Bertrand PHILIP DE LABORIE, Conservateur du musée du génie militaire d’Angers
- Emmanuel TIBLOUX, Directeur de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs
Groupe 8 de la Session 21-22
Gouvernance, management : quelles inventions à l’œuvre dans le secteur culturel, quelles évolutions encourager ?
Face aux nouvelles attentes des publics et à la nécessité d’anticiper des risques plus diversifiés susceptibles d’avoir des conséquences sur leur activité, les lieux culturels, qu’ils soient subventionnés ou non, sont amenés à redéfinir non seulement leurs missions et leur modèle économiques, mais aussi leur mode de fonctionnement. Les métiers évoluent, leur coordination également. Le secteur culturel fait face tout d’abord aux mutations générales à l’œuvre actuellement dans tous les secteurs professionnels : transformation par le numérique, plus grande transversalité des tâches, mobilité professionnelle accrue dans le temps, et plus récemment, généralisation du télétravail sans qu’aucune organisation n’ait à ce stade une vision claire du bon équilibre à trouver sur ce point une fois passée la gestion de crise.
Il connaît également des problématique spécifiques, parmi lesquelles, pour n’en citer que quelques-unes, la nécessité de penser de façon plus intégrée programmation et médiation, et la nécessité de prendre en compte l’évolution des pratiques artistiques qui parfois remettent en cause, dans leur transdisciplinarité, la spécialisation des expertises. À cela se rajoute l’arrivée sur le marché du travail de nouvelles générations aux formations et aux aspirations différentes, contribuant à modifier en profondeur la culture du travail dans ces organisations. Par ailleurs, parce qu’ils défendent une vision de la société ouverte et émancipatrice, ils ont une responsabilité supplémentaire à organiser leur propre collectif de travail selon des modèles conformes à ces valeurs.
Enfin, si les organisations culturelles ont souvent été novatrices, voire inspiratrices, dans la mise en place de collectifs de travail plus souples, plus collectifs, plus transversaux, ces modes de travail s’ils sont insuffisamment pensés et accompagnés, peuvent créer de l’incertitude, des conflits, voire de la souffrance au travail.
RÉFÉRENT : STEVEN HEARN, président fondateur de Scintillo, incubateur culturel et membre du Comité d'orientation du CHEC
Membres du groupe :
- Stefano ARNALDI, directeur de la culture et du patrimoine de la ville de Reims
- Jean-Philippe DUPUICH, dirigeant de Déesse Média, société de conseil
- Frédérique PAIN, directrice générale de l’École nationale supérieure de la création industrielle (ENSCI)
- Béatrice PIRON, députée des Yvelines
- Muriel VANDEVENTER, inspectrice et conseillère de la création, des enseignements artistiques et de l’action culturelle, chargée de mission pour l’action territoriale à la direction générale de la création artistique du ministère de la Culture
- Cécile VENOT, cheffe du service du développement et de la vente aux publics, Centre Pompidou
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