Paysage à Argenteuil
Cette toile témoigne de l’environnement quotidien de Gustave Caillebotte, installé définitivement au Petit-Gennevilliers, face à Argenteuil, sur la rive opposée de la Seine, en 1887. Peinte dans sa période la plus productive en peinture, elle traduit la passion de son auteur pour le jardinage et l’horticulture, même si, à la même époque, son engagement dans la vie municipale occupe une très grande place.
Argenteuil, située à quelques kilomètres de Paris, a été une source notable d’inspiration pour les impressionnistes, et ce dès 1870. Le paysage évoqué dans ce tableau, réalisée en légère plongée, représente la plaine de Petit-Gennevilliers au premier plan et le village d’Argenteuil au second, les buttes de Sannois et d’Orgemont apparaissant dans le lointain.
Dans une composition atypique, des peupliers d’élèvent au centre de la toile pour constituer le sujet principal de l’œuvre. De cette manière, l’artiste retrouve l’essence même de l’impressionnisme : le sujet en plein air, l’omniprésence de la lumière naturelle.
Acquisition par dation
Cette œuvre a été déposée au musée d’Orsay par dation en paiement en 2019 dans le cadre de la succession de François Chaplain (arrière-petit-cousin du peintre et petit-fils de Zoé Fermal, née Caillebotte).
Le dépôt au musée d’art et d’histoire Baron Gérard de Bayeux (MAHB) répond au vœu initial du donateur de voir deux des œuvres de Caillebotte réunis au même endroit. En effet, le MAHB est déjà le propriétaire d’une autre, et non moins remarquable, œuvre du peintre impressionniste, Le Portrait à la campagne.
©DRAC Normandie – Le Portrait à la campagne
Pour en savoir plus :
• Bayeuxmuseum.com
• Réseau des musées : le musée d’art et d’histoire Baron Gérard
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