La cité épiscopale d'Albi. Réputée notamment pour la cathédrale Saint-Cécile (1282), la cité épiscopale d'Albi a été ajoutée le 31 juillet dernier à la liste du patrimoine mondial, lors la 34e session annuelle du Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO réuni à Brasilia.
A cette occasion, Frédéric Mitterrand s’était réjoui « de cette reconnaissance mondiale pour un des monuments les plus exceptionnels du patrimoine français et du succès de cette candidature fondée sur les résultats d’une politique urbaine patrimoniale persévérante et de grande qualité, qui s’est en outre appuyée sur la coopération établie par la ville d’Albi avec un autre site du patrimoine mondial de l’architecture de terre, les palais royaux d’Abomey (Bénin). »
Témoignage exceptionnel d’un centre de pouvoir ecclésiastique du Moyen Âge, structuré par des édifices (cathédrale, palais de la Berbie, pont sur le Tarn) d’une qualité architecturale et artistique remarquable, la cité épiscopale d’Albi illustre aussi un type de construction particulier, utilisant la brique, avec une ampleur et une expression plastique vraiment extraordinaire.
En inscrivant la cité épiscopale d’Albi, le Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO avait souligné la qualité de la conservation du bien, et la cohérence des dispositions mises en œuvre dans le cadre de la législation française pour en protéger les valeurs.
Le patrimoine mondial de l'Unesco. La Liste du patrimoine mondial comporte 910 biens constituant le patrimoine culturel et naturel que le Comité du patrimoine mondial considère comme ayant une valeur universelle exceptionnelle.
Cette Liste comprend 704 biens culturels, 179 naturels et 27 mixtes répartis dans 151 états. Depuis juin 2010, 187 Etats ont ratifié la Convention du patrimoine mondial.
La 34ème session du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco s’est tenu à Brasilia du 25 juillet au 3 août 2010.
Partager la page