Les réflexions sur la création et la diversité culturelles ont longtemps été liées en France à l’attitude des pouvoirs publics : prennent-ils les initiatives nécessaires au développement des activités artistiques et à la démocratisation des consommations culturelles, et disposent-ils des instruments adaptés ? Aujourd’hui, l’importance prise par les industries culturelles à l’échelle mondiale, la puissance de détermination des majors, le numérique et l’internet conduisent à enrichir cette première perspective en lui associant des dimensions entrepreneuriales, industrielles et financières.
Les premières Journées d’économie de la culture – dont les actes sont publiés ici – ont cherché à approfondir les réponses aux questions suivantes : peut-on encore concevoir aujourd’hui une économie de l’art qui ne soit pas immergée dans l’économie des industries culturelles ? Les entreprises culturelles sont-elles différentes des autres ? Comment les artistes se situent-ils dans un tel redéploiement ? Comment accède-t-on aujourd’hui aux consommations culturelles ? Quelles sont les régulations nécessaires pour atteindre les objectifs des politiques culturelles ?
Actes des premières Journées d’économie de la culture coordonnées par Xavier GREFFE, avec la participation de Christian BARRÈRE, Pierre-Jean BENGHOZI, Françoise BENHAMOU, Olivier BOMSEL, Philippe CHANTEPIE, Nicolas CURIEN, Élisabeth FLÜRY-HÉRARD, Jean GABSZEWICZ, Michel GENSOLLEN, Alain LE DIBERDER, Pierre-Michel MENGER, François MOREAU, Dominique PASQUIER, Benoît PAUMIER, Anne PERROT, Florence PUECH, Véronique SIMMONET, Nathalie SONNAC.
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