Le travail artistique constitue un ressort essentiel de la production d’œuvres et de prestations artistiques. Sans travail artistique, point de création et point de filières culturelles. Appréhender l’économie de la création du point de vue de l’activité des créateurs amène à s’interroger sur la valorisation du travail artistique et ses rémunérations.
La rémunération du travail artistique fait l’objet d’un encadrement juridique complexe, relevant tout à la fois du droit du travail et du droit d’auteur, qui vise à compenser les effets de l’asymétrie des rapports de production et à protéger les créateurs. Dans un contexte de mutations économiques, sociales et technologiques des filières culturelles, des modifications substantielles dans les prises de risques respectives des acteurs de ces filières ont lieu.
Les deuxièmes journées d’économie de la culture, tenues en octobre 2007, poursuivaient plusieurs objectifs : réaliser un diagnostic global des évolutions à l’œuvre et de la capacité du droit positif à les accompagner, esquisser de nouvelles perspectives de régulation économique, sociale et juridique des relations liant créateurs et investisseurs des filières culturelles, envisager et mettre en débat, avec les acteurs concernés, les scénarios de régulation.
La restitution de ces réflexions est destinée aux acteurs et décideurs des différentes filières culturelles, et plus largement, à tous ceux, étudiants, formateurs, responsables de politiques culturelles, qui s’intéressent au contexte économico-juridique de la création dans les domaines culturels.
Artistic activity is the mainspring of the production of artistic works and services.Without artistic activity, there would be no creation and no cultural industries. By examining the creative economy from the point of view of the activity of its creators, we are led to question the value we place on artistic activity and how it is remunerated. Payment for artistic activity is the subject of a complex legal system based both on employment and copyright law, and which aims to balance inequalities in production relations and to protect creators. Amidst ongoing economic, social and technological transformations within the cultural industries, the risk-taking behaviour of the players in these fields has changed considerably.The second conference on the cultural economy, held in October 2007, pursued several objectives : to take an analytical overview on the ways in which the artistic work itself has changed and the ability of substantive law to adapt to this change, to put forward new perspectives on economic, social and legal regulations linking creators and investors within the cultural industries, and to predict and debate possible regulatory changes with the players concerned. The report on these discussions will be shared with players and decision-makers within the various cultural industries, and, more widely, with all of those who take an interest in the economic and legal environment of the cultural spheres, such as students, teachers, and cultural policymakers.
Actes des deuxièmes journées d’économie de la culture coordonnés par Francine LABADIE et François ROUET, avec la participation de Jacques BARTHÉLÉMY, Valérie-Laure BÉNABOU, Jean-Luc BERNARD, Olivier BRILLANCEAU, Suzanne CAPIAU, Christophe CARON, Denis CAROT, Marie CORNU, Isabelle DAUGAREILH, Thierry DESURMONT, Adolf DIETZ, Claire GIBAULT, Jean-Yves KERBOURC'H, Erick LANDON, Jean-Joël LE CHAPELAIN, Pierre-Michel MENGER, Charles-Louis MOLGO, Christophe PASCAL, Jacques PESKINE, Irène RUSZNIEWSKI, Dominique SAGOT-DUVAUROUX, Marc SLYPER, Patrick TAFFOREAU, Gilles VERCKEN, Jean VINCENT, Michel VIVANT, Martine ZUBER.
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