Les 29 et 30 septembre prochain, au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, se tiendra la première Conférence Nationale des Métiers du Journalisme.

Après les Etats généraux de la presse écrite. L’idée d’organiser régulièrement une Conférence Nationale des Métiers du Journalisme est née des États Généraux de la presse écrite dont les travaux se sont terminés en janvier 2009. A l’initiative des treize écoles de journalisme reconnues par la profession, la première édition se tiendra les 29 et 30 septembre au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, à Paris. Elle est organisée en partenariat avec la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi des journalistes (CPNEJ) et sous le parrainage du ministère de la Culture et de la Communication, du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et du secrétariat d’État à l’Emploi.

Toujours mieux former les journalistes. La Conférence Nationale des Métiers du Journalisme réunira tous ceux qui prennent part d’une façon ou d’une autre à la formation des journalistes : employeurs, organisations syndicales, organismes paritaires, écoles reconnues par la profession, chercheurs et représentants des ministères concernés.
Les participants sont invités à débattre des critères de reconnaissance et du statut des établissements d’enseignements. Il sera aussi bien sûr question de la formation des journalistes tout au long de leur carrière comme de la mise en place d’une formation adaptée aux évolutions du métier et des médias. Ce sera aussi l’occasion d’évaluer et de comparer les différents modèles d’enseignement du journalisme dans le monde.

Mais faut-il les former ? Cette première Conférence Nationale des Métiers du Journalisme proposera en clôture un grand débat public sur le thème : « Faut-il former les journalistes ? », alors qu’aujourd’hui encore la majorité des professionnels ne se sont passés par aucune école de journalisme… Selon les dernières statistiques de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP), seulement 14,8% des journalistes accédant à la profession sortent d’une école reconnue.