Le travail de Charlotte Coquen est un art de la synecdoque. Chacune de ses créations renvoie, comme élément d’un tout, à un univers politique, social, intime, comme un déclencheur, un embrayeur esthétique poussant à la réaction puis à la réflexion. Le trouble productif que peut ressentir le spectateur vient de ce que ces pièces, pour être une partie d’un tout, n’en sont pas nécessairement le symptôme et certainement pas un symbole ou une représentation amoindrie. D’où une forme d’équivoque, chaque pièce renvoyant potentiellement non pas à un mais à plusieurs domaines ou discours politique, social, intime. La force plastique des œuvres stabilise le regard tout autant que le corps, force à l’arrêt, catalyse la pensée.

*