Renforcement de la sécurité incendie et restauration du dôme sont financés par le Plan de Relance.

La cathédrale Sainte-Réparate succède à une première cathédrale, appelée Sainte-Marie-de-l’Assomption et édifiée dans la ville haute, sur la colline du château. La décision de transférer la cathédrale à son emplacement actuel, dans la ville basse, à la place de ce qui était alors la chapelle de l’ancien prieuré des moines de l’abbaye de Saint-Pons, remonte au XVIe siècle.
Durant les siècles suivants, l’édifice est agrandi, notamment lors de la grande campagne de reconstruction engagée au XVIIe siècle par l’architecte Jean-André Guiberto qui doit donner à la cathédrale une envergure digne de son statut et de la prospérité de la Savoie, à laquelle Nice appartient.
Après le rattachement du Comté de Nice à la France en 1860, le service diocésain confie en 1898 aux architecte Léon Labrouste et Lucien Barbet, divers travaux d’embellissement et d’agrandissement, qui donnent à la cathédrale sa physionomie actuelle. L’édifice est classé au titre des monuments historiques en 1906.

Cathédrale Sainte Réparate - Accès chantier

La Cathédrale a fait l’objet de plusieurs campagnes de travaux depuis cinquante ans qui ont traité les façades, toitures et plus récemment les intérieurs. Restait à mener une restauration du dôme : l’ouvrage vieillissant est en effet sujet à des chutes occasionnelles d’éléments sur les toitures adjacentes de l’édifice, ce qui engendrait de fréquentes interventions de maintenance en toiture, et avait justifié la mise en place préventive d’un pare-gravois inesthétique. L’ensemble du dôme, y compris son lanternon, sera rendu accessible par les échafaudages et fera l’objet d’une révision en totalité : le tambour et ses modénatures, le socle et ses abergements, la charpente et la couverture, en incluant la révision des menuiseries et des ferronneries.

Cathédrale Sainte Réparate - Dôme en chantier

Le Plan Cathédrale, lancé à la suite de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, a par ailleurs motivé des travaux de renforcement de la sécurité incendie de la cathédrale. Ces travaux doivent permettre d’améliorer les dégagements, d’assurer l’isolement des combles, de mettre en conformité les installations électriques, de faciliter l’action des secours et d’améliorer les moyens d’extinction.

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Le Plan de Relance permet aujourd'hui de mener de front ces deux chantiers, pour un montant de 900 000 euros engagés en 2021.

Ces ouvrages sont en effet toujours coûteux sur un édifice de cette ampleur, situé dans un contexte de centre-ville très dense et occupé jusqu’à son pied par des terrasses de restaurant.

Cathédrale Sainte Réparate - Charpente de la nef
Cathédrale Sainte Réparate - Vue aérienne du dôme
Cathédrale Sainte Réparate - Le lanternon
Cathédrale Sainte Réparate - Éléments de la toiture du dôme