La chapelle d'axe de la cathédrale Saint-Étienne de Cahors récemment restaurée a été présentée aux médias le 7 juin 2019.

Présentation des travaux aux médias

Jérôme Filippini, préfet du Lot, a présenté à la presse, vendredi 7 juin, la chapelle d'axe de cathédrale de Cahors dont les travaux de restauration viennent de s’achever.

Monsieur le préfet a ensuite passé la parole à Laurent Barrenechea et Valérie Gaudard de la Conservation régionale des monuments historiques (CRMH) de la Drac, à Jean-Louis Rebière, architecte en chef des monuments historiques, à plusieurs représentants des entreprises qui ont pris part à cette restauration et à Monseigneur Laurent Camiade, évêque de Cahors.

Monstrance

La chapelle d'axe

La chapelle d'axe, destinée à abriter la Sainte Coiffe, a été entièrement reconstruite à la fin du XIXe siècle lors des grands travaux de restauration de la cathédrale, menés par l’architecte diocésain Tourette.

Ce dernier a cherché à redonner à cette chapelle un caractère roman, comme l’illustre les décors muraux et la monstrance destinée à accueillir le reliquaire de la Saint Coiffe.

Les travaux de restauration

La restauration de la chapelle d'axe a été rendue possible par la révision préalable des couvertures, achevée en 2014. Après un long temps d’assèchement, le décor et les peintures murales ont pu être restaurés. Les toiles marouflées historiées, également restaurées, ont été réinstallées dans les niches prévues à cet effet. L'éclairage naturel a été amélioré par le nettoyage de la verrière, et l’éclairage artificiel revu. La chapelle est maintenant clôturée par une nouvelle grille, s’inspirant de la table de communion du XIXe siècle.

Ce chantier prend tout son sens dans le cadre du 900e anniversaire de la cathédrale.

Les artisans de la restauration et la mise en valeur

Les travaux ont été exécutés par une majorité d'entreprises locales qui ont démontré leur savoir-faire, chacune dans leur spécialité, en mettant en œuvre les techniques ancestrales, mais aussi les plus innovantes dans le domaine de la conservation des monuments historiques :

  • charpente-couverture : groupement d'entreprises Duplouy - Dubois (Laval-de-Cère, Lot) ;
  • vitraux : Queyrel (Montaigu-de-Quercy, Tarn-et-Garonne) ;
  • ferronnerie : Sur Mesure Métallique (Eymet, Dordogne) ;
  • peinture-décor : Marie-Lys de Castelbajac (Lot et Paris) ;
  • arts du feu : De Chant-Viron (Asnières-sur-Seine, Hauts-de-Seine) ;
  • électricité-sûreté : Montelec (Montauban, Tarn-et-Garonne).

Budget et maîtrise d'ouvrage

L'opération, d'un montant de près de 390 000 euros, entièrement financée par l’État, a été réalisée sous la maîtrise d'ouvrage de la direction régionale des affaires culturelles d’Occitanie (CRMH) et dirigée par Jean-Louis Rebière, architecte en chef des Monuments historiques, a qui revient la charge de conduire les travaux.