Les grands cimetières médiévaux, modernes et contemporains sont redoutés des archéologues et des aménageurs en raison des contraintes techniques et financières induites par leur fouille. En revanche, ils apparaissent comme des terrains privilégiés pour questionner l’évolution de la relation entre les vivants et les morts, donc entre les vivants et la mort, durant ces périodes.

Ce colloque s’est proposé de dresser un bilan sur la manière d’aborder ces grands ensembles. Il répond en cela à un questionnement qui anime régulièrement tous les acteurs de l’archéologie amenés à faire des choix lorsqu’ils sont confrontés à ce type de site.

22 articles apportent matière à réflexion sur des expériences des vingt dernières années dans le domaine de la fouille, de l’étude et de la publication de ces sites urbains ou ruraux, abordés dans un cadre d’archéologie préventive. L’accent est mis sur la relation entre les finalités scientifiques, les méthodes et les moyens mis en œuvre. Les sujets abordés sont nombreux, de la manière de conduire un diagnostic jusqu’à la publication. Les difficultés rencontrées sont évoquées et des solutions sont proposées. Les différents domaines où se situent l’apport ou les limites de ces opérations sont précisés. Une conclusion collective synthétise aussi bien les enjeux scientifiques que les perspectives pratiques de la fouille de ces grands ensembles funéraires.

La rencontre a réuni à Caen, les 3 et 4 avril 2015, plus de 250 personnes.

 Comité d’organisation
Florence Carré (DRAC de Normandie, SRA)
Cécile Niel (CNRS, CRAHAM)
Vincent Hincker (Conseil général du Calvados, SDAC)

 Partenaires scientifiques, logistiques et financiers
GAAF
SDACGC
DRAC de Haute et Basse-Normandie
Centre Michel de Boüard (CRAHAM UMR6273, université de Caen Basse-Normandie CNRS)