Le plan de relance a financé le Chabada à Angers à hauteur de 100 000€ pour accompagner des résidences, maintenir un programmation mais aussi une aide à l’investissement pour une meilleure performance énergétique.

Présentation du Chabada

Ouvert en 1994, le Chabada est l’une des premières salles de concert dédiée aux musiques actuelles en France. Ce lieu est géré par l’association Adrama, labellisée SMAC. Le Chabada propose des studios de répétition et plateaux de création ou encore des salles de concert. Ces infrastructures permettent de valoriser la créativité et la diversité des musiques.

Le Chabada est construit autour de quatre missions : la diffusion de concerts promouvant la diversité musicale actuelle et la scène locale ; l’accompagnement des pratiques musicales, des groupes amateurs aux projets professionnels ; les actions culturelles à destination et avec des personnes dites éloignées ; le soutien aux acteurs locaux du champ musical.

Soutien au maintien de la programmation et à l’accueil de résidences

Le Chabada a été soutenu à hauteur de 20 000 € permettant :

- le maintien d’une programmation articulant concerts de groupes émergents/découvertes de la scène locale voire internationale, et concerts d’artistes à notoriété nationale, avec une moyenne de deux dates par semaine.

- l’accueil en résidence de groupes tout au long du trimestre.

Aide à l’investissement pour une meilleure performance énergétique

80 000 euros d’investissement ont également été apporté pour participer au financement du remplacement de tout l’éclairage de service des bâtiments par des ampoules LED. L’objectif est de réduire la consommation électrique ainsi que l’empreinte carbone de la structure. Ce passage en tout LED va permettre de réduire en moyenne de 70% la consommation électrique en lien avec les activités. Ce changement permettra également la fin du remplacement des lampes. Cette adaptation répond au mieux aux besoins techniques actuels et futurs des artistes.

« Il s’agissait pour nous de penser la relance avant tout comme un moment de retrouvailles entre les artistes et les publics, un moment de valorisation des créations réalisées ces derniers temps et peaufinées ces derniers mois. Notre capacité de prise de risque financière était néanmoins limitée. Qui plus est, la variation régulière des conditions d’accueil sanitaire et la réaction du public laissaient planer des incertitudes quant à la fréquentation de nos espaces. Le plan de relance de la Drac nous a permis d’envisager un peu plus sereinement ce trimestre. Au total, nous avons pu proposer 29 concerts aux angevins et un festival, mixant découverte telle que JE Sunde, Scène locale (Rouquine, Nerlov, Sweet Gum Tree), nouveaux formats de soirée (notamment les concerts littéraires « A la ligne » ou « 1881 » et les sessions intimistes de Brain Damage) et artistes à notoriété nationale (Clara Luccini, Aaron, Gaetan Roussel). Nous avons par ailleurs accueilli des groupes en développement, en résidence, tel que El Maout, Vapa, et une création originale réalisée par des artistes locaux. »

Mélanie Alaitru, Co-directrice