Le préfet mobilise l’ensemble des acteurs pour la sécurisation puis la reconstruction de l’édifice.

Suite à l’incendie de la cathédrale de Nantes survenu le 18 juillet dernier, le préfet de région, Claude
d’Harcourt, a réuni le 20 juillet en préfecture l’ensemble des acteurs concernés afin de définir le plan de
charge des prochaines semaines, en présence de la DRAC des Pays de la Loire, des représentants du
diocèse, des services de l’État, de la police judiciaire, du SDIS 44, de la Ville de Nantes et de l’architecte
en chef des monuments historiques.

Le point a été fait sur la mise en sécurité du bâtiment et des œuvres de valeur, qui s’opère en lien avec
la ville de Nantes et le conseil départemental de Loire-Atlantique.

La présentation détaillée des dégâts constatés à ce stade a permis de dégager deux phases successives, tenant compte des nécessités de l’enquête judiciaire en cours et des différentes expertises à conduire :

• une première phase de mise en sécurisation (deux à trois semaines) :
– sécurisation, curage des pierres fracturées, consolidation ponctuelle et pose des filets de façon à permettre le travail des enquêteurs
– remplacement des étais de la tribune et de la fenêtre

• une seconde phase de nettoyage et tri des vestiges (un mois), pour trier, inventorier et stocker les éléments dans les chapelles

Une expertise relative à la pollution potentiellement générée par l’incendie, liée notamment à la combustion d’éléments en plomb, est engagée dès cette semaine.

À l’issue de ces premières étapes, un diagnostic général concernant les travaux de restauration pourra être établi par l’architecte en chef des monuments historiques sous la supervision de la conservatrice régionale des monuments historiques (DRAC) et permettra d’établir de premières estimations de coût et de calendrier.

L’État prendra toute sa part dans la restauration de l’édifice. Les travaux seront placés sous la maîtrise d’ouvrage de la DRAC des Pays de la Loire. S’agissant de l’orgue, sa reconstruction sera engagée avec l’expertise de la commission nationale des monuments historiques.

Des points d’information réguliers seront tenus afin de rendre compte de l’avancement de l’ensemble des opérations engagées.