Le mardi 16 novembre dernier à l’École nationale supérieure d’architecture (ENSA) de Paris-Belleville, la Direction régionale des affaires culturelles d'Île-de-France (DRAC) et la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement, de l’aménagement et des transports (DRIEAT) ont organisé un séminaire sur la conciliation des enjeux de qualité architecturale et de préservation du bâti à caractère patrimonial avec les enjeux de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

 

Cette journée, ouverte par Emmanuelle Gay (directrice régionale de la DRIEAT) et Laurent Roturier (directeur régional des affaires culturelles d'Île-de-France ), a rencontré un franc succès, avec plus de 180 participants parmi lesquels de nombreux étudiants, des acteurs du bâtiment, des professionnels de l’architecture ainsi que des acteurs institutionnels.

Laurent Roturier (directeur régionale des affaires culturelles d'Île-de-France ), Emmanuelle Gay (directrice régionale de la DRIEAT) et Jean-Michel Lobry (journaliste)

Dans le contexte particulier de la COP26, les échanges ont permis d’envisager des actions concrètes : visites sur le terrain conjointes DRAC-DRIEAT, organisation d’un concours d’architecture à destination des étudiants, formation concernant les échanges thermiques à destination des architectes, etc.

Préservation du patrimoine et rénovation énergétique : un séminaire pour savoir comment agir

A proximité des monuments historiques ou dans les sites patrimoniaux remarquables, par exemple, le recours à l'isolation thermique par l'extérieur n'est pas souvent approprié au regard de la qualité des espaces patrimoniaux qui fonde l'identité des territoires.

Pour aborder la manière de concilier deux impératifs parfois contradictoires, la rénovation thermique et la conservation du patrimoine bâti, la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement, de l’aménagement et des transports (DRIEAT) et la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) d’Ile-de-France ont organisé un séminaire à l’École nationale supérieure d'architecture de Paris Belleville.

La journée du 16 novembre a été l’occasion pour les professionnels du bâtiment, (architectes, ingénieurs, conseillers FAIRE, entreprises du BTP…), maîtres d’ouvrage (gestionnaire de parcs, bailleurs sociaux…), ainsi qu’aux acteurs institutionnels (collectivités, CAUE, ALEC, services de l’État…), d’aborder ces questions, notamment :

  • jusqu’où aller dans l’isolation des bâtiments d’avant 1948 et des Trente glorieuses  : types d’isolation (isolation thermique par l’extérieur ou l’intérieur, combles, …), changement des menuiseries, détails de mise en œuvre, …?
  • comment préserver l’expression architecturale des bâtiments du XXe siècle, notamment ceux bénéficiant du label Architecture contemporaine remarquable (ACR) ?
Le bâtiment, entre préservation du patrimoine et rénovation énergétique : articulation des politiques publiques