Mit der Entwicklung von Multimedia verändern neue Codes und Anwendungen die Landschaft des digitalen Schaffens. Um diese innovativen Praktiken zu hinterfragen, startete das Ministerium für Kultur und Kommunikation vom 8. Oktober bis 7. November 2013 den Digitalen Herbst, eine Operation, die sich mit den Herausforderungen der digitalen und künstlerischen und kulturellen Bildung befasste. An den Schlusstagen lancierte Aurélie Filippetti die Idee eines «Silicon Valois». Es ging darum, «eine echte digitale Politik im ganzen Land zu entfalten» und «einen Frühling der Schöpfung» zu verkünden. Die Aktion fand vom 15. bis 28. Mai 2014 statt, um Entwickler, Unternehmer, Kreative und Designer im Ministerium willkommen zu heißen. Künstler, Studenten, Kultur- und Digitalbegeisterte teilten sich den kollaborativen Arbeitsbereich der 182 rue Saint-Honoré in Paris. Diskussionen und Begegnungen ermöglichten es Fachleuten und Projektträgern, Wissen auszutauschen und Kompetenzen auszutauschen.
1.Silicon Valois, la culture du numérique
Déployer une culture numérique en France et à l'échelle européenne, tel est l'esprit de Silicon Valois qui s'est tenu au ministère de la Culture et de la Communication du 15 au 28 mai 2014. Retour sur 15 jours de rencontres, de débats et de créativité.
Printemps de création
En novembre dernier, lors des journées de clôture de l’Automne numérique, opération qui mettait l'accent sur les enjeux croisés du numérique et de l’éducation artistique et culturelle, Aurélie Filippetti lançait l'idée de Silicon Valois, comme un clin d’œil à l'esprit pionnier de la Silicon Valley, en Californie. Il s'agissait de « déployer sur tout le territoire une véritable politique numérique » et d'annoncer « un printemps de la création ». Silicon Valois s'est tenu du 15 au 28 mai 2014, pour accueillir au sein du ministère de la Culture et de la Communication toutes portes ouvertes et pour la première fois, développeurs, entrepreneurs, créatifs, designers. Des artistes, des étudiants, des passionnées de culture et de numérique ont partagé l'espace de travail collaboratif ou "co-working" du 182, rue Saint-Honoré à Paris. Des débats et des rencontres ont permis aux professionnels comme aux porteurs de projets d'échanger leurs connaissances, de partager leurs compétences.
Synergies
Avec l'ouverture des données publiques du ministère de la Culture et de la Communication, mais aussi de son lieu, la ministre impulse une dynamique, pour favoriser partout en France et à l'échelle européenne, une culture du numérique, véritable vivier pour l'emploi et la création. A Silicon Valois, pendant 15 jours, ce sont 17 partenaires qui se sont rassemblés. Plus d'une centaine de personnes venant d'horizons divers se sont côtoyés et rencontrés chaque jour, Au total: 90 heures de travail collaboratif ou "co-working". Grâce à cet espace inédit, le ministère a joué un rôle essentiel auprès des jeunes pour les aider dans leurs démarches, faciliter les contacts et contribuer à la mise en relation. Des synergies se sont créées.
Réseau et stratégies
Des designers ont demandé conseil auprès des juristes et des avocats du ministère en matière de droits d'auteur afin de finaliser et de sécuriser leurs projets. Des jeunes entrepreneurs ont réfléchi avec des professionnels (Simplon.co, Numa, les agents du ministère, Girl Power 3.0,...) aux stratégies nécessaires pour continuer leurs démarches. Un label indépendant de musique classique et jazz a utilisé les espaces du ministère pour aboutir in fine à la production de leur premier album en partage et en accès libre (NoMadMusic.fr). Les animateurs de communauté (ou "Community managers") des musées nationaux ont réfléchi aux moyens à mettre en œuvre via le numérique pour favoriser la curiosité des visiteurs et valoriser la richesse des collections. Des artistes, mêlant le numérique à leur création ont monté une exposition dans un des espaces du ministère. Enfin, un bar camp permet l'après-midi de clôture de réfléchir à l'après Silicon Valois, afin de transformer plus durablement cette expérience éphémère. « Les données culturelles et publiques, a conclu Aurélie Filippetti, sont à partager car elles sont la preuve de plus de liberté et de citoyenneté. En cela, le ministère de la Culture et de la Communication s'inscrit dans une démarche d'ouverture sur le monde, sur le numérique, sur la jeunesse. »