Chaque année, les concours de conservateur du patrimoine organisés par l’Institut national du patrimoine (INP) sélectionnent entre 40 et 50 lauréats pour environ 1 000 candidats. Dès la session 2012, ces concours seront modifiés, afin de renforcer le caractère scientifique et professionnel des épreuves.
Des concours plus lisibles. En 2009, à l’initiative de l’Institut national du patrimoine (INP) et en association avec le Centre national de la fonction publique territoriale, un groupe de travail a été constitué pour réfléchir à la réforme des concours de recrutement des conservateurs du patrimoine. Cette réforme visait à des concours plus lisibles, renforçant le caractère scientifique des épreuves écrites d’admissibilité et le caractère professionnel des épreuves orales d’admission. Elle vient d’aboutir comme prévu avec la publication d’un arrêté modifiant les concours Etat et d'un décret modifiant dans les mêmes termes les concours territoriaux. Les nouveaux concours seront donc organisés à compter de l’année 2012.
Des épreuves modifiées. A l’écrit, les épreuves d’admissibilité restent au nombre de trois. Pour la dissertation générale, première épreuve des concours externes, les programmes limitatifs sont supprimés. Pour la deuxième épreuve d’analyse et de commentaire, qui se rapporte à une option choisie sur une liste de 19, les légendes sur les reproductions et les documents, sauf exception, sont supprimées. La troisième épreuve reste une épreuve de langue ancienne ou de langue vivante étrangère.
A l’oral, les épreuves d’admission passent de deux à trois pour les concours externes. Elles restent à deux pour les concours internes.
Aux concours externes, un entretien avec le jury permettra d’apprécier les aptitudes du candidat aux fonctions de direction exercées dans le secteur public. Est également créée une épreuve de spécialité professionnelle correspondant aux cinq spécialités existant chez les conservateurs du patrimoine (Archéologie, Archives, Monuments historiques et Inventaire, Musées, Patrimoine scientifique, technique et naturel). Les candidats qui souhaitent se présenter dans deux spécialités passent deux fois l’épreuve de spécialité professionnelle. La troisième épreuve est une épreuve de langue vivante étrangère.
Pour les concours internes, est créée une épreuve de Reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle. La seconde épreuve est une épreuve de langue vivante étrangère.