Durant ses quatre mandats successifs, Henri Loyrette s’est constamment attaché à faire du Louvre l’un des plus grands musées du monde, une institution populaire, moderne et ouverte sur le monde.
Sous son impulsion, le Louvre est allé à la rencontre du public le plus large, fidèle à l’objectif de démocratisation qui anime le ministère de la culture et de la communication depuis sa création. Sans son engagement personnel, le Louvre-Lens qui présente les chefs d’oeuvres du Louvre au coeur d’une région industrielle, n’aurait pas pu voir le jour. Il s’est aussi fortement engagé pour favoriser l’accès à l’art des personnes qui en sont le plus éloignés, et notamment les détenus.
Son action a fait du Louvre un musée profondément moderne. Le musée s’est doté d’une gestion adaptée à ses ambitions, s’est largement ouvert aux nouvelles technologies, et a constitué dans la société civile un réseau de soutien sans précédent qui a notamment permis de réaliser des acquisitions majeures.
Ces réformes portées par Henri Loyrette ont permis de donner au Louvre ce rayonnement international auquel il était si justement attaché. Le Louvre est désormais, aussi, un grand musée des Arts de l’Islam, et le musée connaît aujourd’hui une notoriété internationale remarquable, très bénéfique pour notre pays.
Ce grand serviteur de l’Etat a porté le Louvre au niveau d’excellence que méritent les collections uniques au monde du musée. Qu’il en soit chaleureusement remercié.