En quoi consiste selon vous le métier de chargée de programmation artistique et culturelle ?
Les archives sont une matière vivante, elles ont une forte capacité à mobiliser l’imaginaire. Ma mission : faire découvrir l’archive à un large public, à partir de la matière artistique. Je défends des projets de plasticiens, de photographes, de comédiens, qui vont susciter un dialogue entre la matière artistique et archivistique pour déplacer le regard du spectateur et créer un autre mode d’appropriation de l’archive.
« Les archives sont une matière vivante, elles ont une forte capacité à mobiliser l’imaginaire. »
Quel est le rapport que votre travail entretient avec l'actualité ?
Ces événements questionnent les notions de mémoire, de temporalité, de traces tout en cherchant à s’inscrire dans l’actualité. Pour cela, je travaille en étroite collaboration avec les équipes des Archives nationales : scientifique, logistique, administration et juridique, communication et éducation également, pour la diffusion auprès des publics. L’autre partie de mon travail consiste à nouer des partenariats, nécessaires pour faire aboutir ces projets. J’interviens aussi bien à Paris qu’en Seine-Saint-Denis, un département que je connais bien pour y avoir travaillé pendant dix ans.
Partager la page