Dernière ligne droite avant de célébrer le trentième anniversaire de ce Festival. L’originalité, la découverte, l’expédition vers le passé ou l'odyssée vers le futur sont bien les maîtres mots de l’événement toujours renouvelé. Créé en 1993 dans le but de faire découvrir ou redécouvrir des œuvres et des auteurs très longtemps ignorés de la grande Histoire du cinématographe, "L’Étrange Festival" est devenu chef de file d’un nouveau type de manifestations françaises.
Dans le cadre de la compétition internationale, 4 films sont présentés en première française : "Hit Big", "Sympathy for the Devil", "Embryo Lava Butterfly" et "The Theory Of Everything".
Côté courts métrages, la compétition propose 7 programmes. A l'issue de leur diffusion seront décernés le Grand Prix Canal+ et le Prix du Public du court métrage.
Le festival s’attache aux nouveaux talents et en avant-première, embarque "Comme un lundi" le public à comprendre pourquoi "Vincent doit mourir". Il lui propose aussi, en première mondiale, de plonger dans la comédie surréaliste "The End (Fragments artificiels de l'espèce humaine)" en présence des deux réalisateurs Aurélien Héraud et Olivier Héraud.
Carte blanche sont données à la réalisatrice Olympe de Gê, au cinéaste gallois, Gareth Evans, qui, en 2003, réalise son premier court métrage en langue japonaise : Samurai Monogatari et à Kirill Serebrennikov, qui, depuis son départ de Russie, au tout début de la guerre d’Ukraine, confirme sa stature d’artiste multidisciplinaire. Après "Le Moine Noir" (tiré d’une nouvelle de Tchekhov), joué en ouverture du Festival d’Avignon en 2022, puis au Châtelet en 2023, il présente son Lohengrin le 23 septembre de cette année à l’Opéra National de Paris.
Le festival rend hommage Bert I. Gordon, passionné par la science-fiction et les effets spéciaux depuis l’enfance. Le public n’oublie sa passion pour H.G. Wells, et ces célèbres films "Village of the Giants", "Soudain Les monstres" (1976) et "L’empire des fourmis géantes" (1977).
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