Le Crédac, Centre d’art contemporain d’Ivry, présente l'exposition "The Promise of Moving Things" du 12 septembre au 21 décembre 2014. "The Promise of Moving Things" fait partie d'une série de quatre expositions-réflexions autonomes mais cependant étroitement liées, pouvant être lues comme différents chapitres d’un livre "sur ce que l’avenir pourrait nous réserver ou pas".
Pour Chris Sharp, commissaire de l'exposition, "Ces expositions abordent et jouent sur de multiples et simultanées lectures du concept de promesse : anticipation du futur, maintien ou rupture de la promesse, ainsi qu’un sentiment d’inéluctabilité, positif et négatif. Une telle polyvalence revêt, en ce moment historique, un caractère particulièrement poignant. Les notions de progrès technologique et scientifique inaugurées par le Siècle des Lumières n’ont plus la cote d’antan, et nous avons abandonné depuis longtemps la vision linéaire de l’avenir qui leur était associée. Cette ancienne vision a entre-temps été remplacée – si l’on peut parler de remplacement – par le spectre menaçant d’une catastrophe écologique globale. De la promesse anthropocentrique de la modernité, nous sommes apparemment passés à une foi négative dans le post-humain. Et pourtant, l’avenir n’est pas nécessairement un livre clos. Loin d’être fataliste, "The Registry of Promise" prend en considération les différents modes du futur tout en essayant d’en concevoir de nouveaux. Tout cela dans une tentative de valoriser le potentiel de polyvalence et muabilité au cœur du mot "promesse". Ayant lieu sur une période de près d’un an, "The Registry of Promise" consiste en quatre expositions autonomes mais tout de même étroitement liées, pouvant être lues comme différents chapitres d’un livre. Le projet inauguré à la Fondazione Giuliani avec "The Promise of Melancholy and Ecology", suivi de "The Promise of Multiple Temporalities" au Parc Saint Léger, centre d’art contemporain, puis par " The Promise of Moving Things" au Centre d’art contemporain d’Ivry - le Crédac et trouvera sa conclusion avec "The Promise of Literature, Soothsaying and Speaking in Tongues" au SBKM/De Vleeshal. Troisième volet du cycle "The Registry of Promise , The Promise of Moving Things" s’intéresse à la vie présumée des objets dans notre modèle pré-post-apocalyptique actuel. En s’inspirant à parts égales de l’animisme, de l’ontologie "Orientée Objet" fort débattue actuellement, du surréalisme illustré par le chef-d'œuvre de jeunesse d’Alberto Giacometti "Le Palais à quatre heures du matin (1932)" et même des réflexions théoriques du chef de file du nouveau roman Alain Robbe-Grillet (un ontologiste objectuel bien avant la lettre, pourrait-on dire), "The Promise of Moving Things" veut traiter précisément de cela : l’idée même qu’au sein des objets réside une promesse, dans un monde où l’homme n’est plus le vagabond de la terre (...)"
Né en 1975 à Nqutu en Afrique du Sud, Mandla Reuter partage sa vie entre Berlin et Bâle. Il a étudié à la Staedelschule à Francfort ainsi qu’à la Parsons School of Design de New York. Son travail a fait l’objet d’une vingtaine d’expositions personnelles, notamment à la Kunsthalle Basel (2013), à De Vleeshal, Middleburg (2011) et au Schinkelpavillon, Berlin (2009), et a largement été exposé dans des expositions de groupe en Europe et aux Etats-Unis. Il est aussi commissaire d’expositions. Mandla Reuter est représenté par les galeries Mezzanin, Vienne et Franscesca Minini, Milan. |
Mandla Reuter, The Agreement, Vienne 2011, Armoire 198 x 129 x 85 cm Vue de l’installation à la Galerie Mezzanin, 2011, Courtesy l’artiste et la Galerie Mezzanin, Photographie : Karl Kühn © Mandla Reuter, ADAGP 2014
Nina Canell. Née en Suède en1979, Nina Canell vit et travaille à Berlin. Elle a récemment bénéficié d’expositions personnelles au Moderna Museet, Stockholm, au Camden Arts Centre, Londres, au MuMok, Vienne et à la Hambuger Bahnhof, Berlin. Elle a également participé à des expositions collectives en France ("Les amas d’Hercule" au Parc Saint Léger, Pougues-les-Eaux et La Triennale, Intense Proximité, Palais de Tokyo, Paris, 2012) et à l’international ("Nature After Nature", musée Fridericianum, Kassel, 2014, KölnSkulptur #7, Cologne, 2013-2015, Biennale de Sydney : all our relations, Sydney, 2012). Nina Canell est représentée par les galeries Konrad Fischer et Wien Lukatsch, Berlin.
Alexander Gutke. Né en 1971 à Gothenburg (Suède), cet artiste vit et travaille à Malmö. Après des études l’Académie des Beaux-arts de Malmö, il a bénéficié de résidences au Centre International des Récollets, Paris (2007) et à Platform Garanti Contemporary Art Center, Istanbul (2005). Depuis une quinzaine d’années son travail a fait l’objet d’expositions personnelles en Suède et à l’international (Kunsthalle Winterthur, Suisse, 2013, Malmö Konsthall, Suède, 2012, Museum of Contemporary Art, Detroit, et Culturgest, Porto, 2009, commissariat de Chris Sharp). Alexander Gutke est représenté par la Galerija Gregor Podnar, Berlin.
Michael E. Smith. Né en 1977 à Detroit, Michael E. Smith vit et travaille dans le New Hampshire. Diplômé de l’Ecole d’art de l’Université de Yale à New Haven, il a remporté le Prix de l’Académie Américaine des Arts et Lettres en 2012. Son travail - largement exposé en Europe et aux Etats-Unis - a récemment fait l’objet d’expositions monographiques à Power Station, Dallas (2014), au CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux (2013), au Ludwig Forum, Aix-la-Chapelle (2013), à Culturgest, Lisbonne (2012) ainsi qu’au Musée d’art Contemporain de St. Louis (2011). Il est représenté par KOW, Berlin, galleria ZERO , Milan et Clifton Benevento, New York.
Antoine Nessi. Né en 1985, Antoine Nessi, qui vit et travaille à Dijon, a étudié à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Dijon, puis à Paris, à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs et à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Lauréat de la résidence de la Fonderie Darling à Montréal, Québec (2010), il a bénéficié de deux expositions personnelles : "L’Usine Moderne", 360 m3, Lyon (2013) et "Objets pour un monde sans homme", galerie In Situ / Fabienne Leclerc, Paris (2012). Son travail a été récemment présenté dans les expositions collectives "Par les temps qui courent", LIFE/Le Grand Café centre d’art contemporain, Saint-Nazaire (2013), "Quel Travail ?! Manières de faire, manières de voir", CPIF, Pontault-Combault (2013), "Géographies nomades", ENSBA, Paris (2012), Parade, Centre d’art de l’Yonne (2011) ou encore "Restructuration", La Générale en Manufacture, Sèvres (2009), entre autres.
Hans Schabus. Né en 1970 à Watschig en Autriche, Hans Schabus vit à Vienne où il a suivi les cours de l’Académie des beaux-arts de 1991 à 1996. Cet artiste a reçu le prix Internationaler Videokunstpreis (Hambourg, Allemagne), l’Arnold Bode Preis (Kassel, Allemagne) et le Preis der Stadt Wien (Vienne, Autriche), entre autres. Il a bénéficié d’expositions personnelles notamment au MAK - Centre pour l’Art et l’Architecture, Los Angeles (2012), à Culturgest, Lisbonne (2011), à l’IAC, Villeurbanne (2011), au Barbican Art Centre, Londres (2008) ou encore à Secession, Vienne (2003). Il a représenté l’Autriche à la Biennale de Venise en 2005. Il est représenté par Galleria ZERO , Milan, Kerstin Engholm Galerie, Vienne, Galerie Jocelyn Wolff, Paris et la galerie Simon Preston, New York.
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