6 longs métrages - 1 inédit - 4 avant-premières
Depuis 2006, le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient s’attache à prendre le pouls des pays du Maghreb et du Moyen-Orient à travers leur cinéma. Outre un focus consacré à la vitalité de la création du cinéma turc et une fenêtre sur la Tunisie contemporaine, le festival propose de découvrir des avant-premières et de nombreux films inédits, soit une quarantaine de fictions et documentaires, trois séances thématiques ("Les femmes dans le hirak algérien", "Langues algériennes : Langues vivantes, Langues Absentes" et "LGBTQIA2+"), des séances jeune public, ainsi qu’une compétition de courts métrages, en partenariat avec TV5Monde.
Soirée d’ouverture, présentation du film Butterflies de Tolga Karacelik. Prix 2018 : Grand prix du jury – Festival International de Sundance, Prix 2021: Features Work in Progress Award - 8e Antalya Film Forum
Compétitions courts métrages – documentaires & fictions, Manele Labidi, marraine du jury lycéen
Hit the road de Panah Panahi - Le Studio Aubervilliers 14h30, film en avant-première présenté par Bamchade Pourvali, spécialiste du cinéma iranien
Compétition coup de cœur du public (documentaire)
Compétition coup de cœur du public (fiction)
De nos frères blessés de Hélier Cisterne (France-Belgique-Algérie), avec Vincent Lacoste, Vicky Krieps, avant-première en présence du cinéaste
De nos frères blessés Les Films du Belier © Photo Laurent Thurin-Nal
Ghosts (Fantômes) de Azra Deniz Okyay Turquie fiction en présence de la cinéaste
Focus Turquie
L’histoire du cinéma en Turquie débute à la cour ottomane en 1896, avec la projection des films Lumière. Après la proclamation de la République de Turquie, en 1923, la culture et les arts sont encouragés ; c’est le début du cinéma turc avec le pionner Muhsin Ertuğrul, à qui on doit le premier film parlant (1931) Istanbul Sokakları et le premier film en couleur (1953) Halıcı Kız. Il faut attendre 1950 et la création des studios Yeşilçam pour que son essor débute véritablement. Dans les années 1960 et 1970, sont produits entre 200 et 300 fictions par an. Avec cette production destinée au public local, la Turquie devient, en 1970, le cinquième plus grand producteur mondial de films !
Sibel de Çağla Zencirci et Guillaume Giovanetti (Allemagne-France-Turquie)
La création d’un cinéma engagé. Le réalisateur d’origine kurde Yılmaz Güney en est le symbole. Parmi ses nombreux chefs d’œuvre, on retient le film Sürü écrit pendant l’un de ses nombreux séjours en prison ainsi que le film Yol, Palme d'or au Festival de Cannes en 1982. Le cinéma turc navigue ensuite entre un cinéma d’auteur reconnu à l’étranger (comme Winter Sleep de Nuri Bilge Ceylan également Palme d'or en 2014) et un cinéma commercial à succès, vu essentiellement en Turquie.
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Fenêtre sur la Tunisie contemporaine
Le cinéma tunisien est en pleine effervescence. Avec deux ou trois films produits par an dans les années 2000, le cinéma tunisien offre aujourd’hui une dizaine de longs métrages chaque année. Dans le monde du septième art, il gagne progressivement ses galons, comme en témoignent les prix internationaux et les nominations de plus en plus fréquentes dans les festivals les plus prestigieux. Pour rappel, en 2015, À peine j’ouvre les yeux de Leïla Bouzid est primé à la Mostra de Venise ; en 2016, c’est The Last of Us de Ala Eddine Slim, alors que Hedi de Mohamed Ben Attia est, lui, primé à Berlin. En 2017, la réalisatrice Kaouther Ben Hania remporte plusieurs récompenses à l’international avec La Belle et la Meute (Sélection Un Certain Regard 2017). En 2018, le film Fatwa de Mahmoud Ben Mahmoud est primé au 40e Festival International du film du Caire et reçoit également le Tanit d’or aux Journées Cinématographiques de Carthage 2018. Récompense qui revient, en 2019, au film Noura rêve de Hinde Boujemaa. En 2019, pour sa 14e édition, le PCMMO proposait un tour d’horizon de cette cinématographie en plein essor, à travers une vingtaine de films. Cette année, il propose d’ouvrir une "Fenêtre sur la Tunisie contemporaine" avec 9 films qui montrent un pays en pleine mutation
Quatre fictions : Un divan à Tunis de Manele Labidi et Un fils drame de Mehdi M. Barsaoui comédie dramatique de Manele Labidi tous deux remarqués et salués à la Mostra de Venise 2019 et aux César 2021.
Ghodwa (Demain) le premier film réalisé – et interprété - par Dhafer El Abidine et Insurrection, le nouvel opus du réalisateur Jilani Saadi qui a remporté le Tanit de Bronze lors des Journées Cinématographiques de Carthage 2021.
Un divan à Tunis © Carole Bethuel
Trois documentaires : Fathallah TV – 10 ans et une révolution plus tard de Wided Zoghlami, Au-delà de l'ombre de Nada Mezni Hafaiedh, et Ghofrane et les promesses du printemps de Raja Amari. Deux courts métrages : Le Bain, premier film d’Anissa Daoud et Angle mort, de Lotfi Achour, documentaire animé.
Les Femmes dans le Hirak algérien
NARDJES A de Karim Aïnouz (Algérie-France-Allemagne-Brésil-Qatar) documentaire
Des femmes de Merzak Allouache (Algérie-France) documentaire
LGBTQIA2+
Skies are not just blue de Lysandre Cosse -Tremblay (Canada 2018 - documentaire)
Un visa pour la liberté : Mr Gay syria de Ayse Toprak - Avant-première (France-Allemagne-Turquie 2018 - documentaire)
Langues algériennes : Langues vivantes, langues absentes
Les trois courts métrages de ce programme interrogent le rapport de la diaspora et des Algériens à leurs langues. Une séance en partenariat avec la Maison des Langues et des Cultures d’Aubervilliers.
Tatoués de Jean-Baptiste Dusséaux (France) fiction.
Je me suis mordue la langue de Nina Khada (France-Tunisie) documentaire.
La grosse Moula ou Li michan. Histoire d’un paysage linguistique algérien, de Amira Louadah (Algérie-France) documentaire.
Jeune public
La montagne aux bijoux de Abdollah Alimorad - dès 4 ans (Iran) fiction-animation.
Azur et Asmar de Michel Ocelot - dès 7 ans (France) Fiction-Animation.
Mica de Ismaël Ferroukhi - dès 9 ans (France-Maroc) fiction.
A l'Institut du Monde Arabe (IMA)
Mardi 29 mars (20h) Face à la mer de Ely Dagher (avant-première)
Mercredi 30 (20h) – Demain Ghodwa de Dhafer l’Abidine (avant-première)
Vendredi 1er avril 20h – Le monde après nous de Louda Ben Salah (film de clôture)
Le PCMMO se déroule sur une quinzaine de jours : lancement festif au cinéma l’Écran de Saint-Denis, berceau de la manifestation et cœur du festival, puis séances dans divers salles de Paris et du département. Plusieurs rendez-vous culturels sont organisés pendant la durée du festival ; films inédits, rencontres littéraires, tables rondes, concerts, ateliers ciné-philo ; et au cours de l’année avant-premières événement, séances coup de cœur du PCMMO, ciné-clubs thématiques avec des lycéens, des collégiens ainsi que des associations de femmes de différents quartiers. Le PCMMO se distingue par la variété de ses lieux de diffusion. Outre les salles de cinéma : projections dans les maisons de quartier, les écoles, universités, médiathèques, etc... À l'origine du Festival, une ambition aux désirs multiples- Permettre à des cinématographies en plein essor, encore peu diffusées en France, de rencontrer un public et de se faire connaître - Représenter un large éventail de pays du Maghreb et du Moyen-Orient avec un choix diversifié de films. Un focus et une fenêtre sont consacrés chaque année à un pays d’Afrique du Nord et un pays du Moyen-Orient. - Faire connaître la diversité des cultures d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient en permettant la découverte de films à la fois passionnants, novateurs et singuliers - Révéler la richesse culturelle du territoire de Seine-Saint-Denis et de la région île-de- France, sa diversité, sa complexité, et associer ses habitants en les impliquant dans la manifestation, comme acteurs et spectateurs de l’événement - S’adresser à un large public, de tous horizons, à la fois cinéphile et novice - Privilégier l’aspect convivial de la manifestation en proposant un éventail varié de rendez-vous : avant-premières, rencontres avec les cinéastes, tables rondes, rencontres littéraires, concerts... |
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