12.Sainte-Agnès - Villa Malgat
références documentaires : Pré-inventaire des Trente Glorieuses - Alpes-Maritimes, 2005-2008
dénomination : Architecture domestique, villas
rédacteurs : Jean-Lucien Bonillo, Raffaella Telese / Laboratoire INAMA / ENSA Marseille
auteur, date : Georges Buzzi , 1974
protection, label : édifice non protégé
Historique :
Après avoir consacré pendant plusieurs années son activité professionnelle à la participation à des concours publics pour des bâtiments administratifs, des écoles et des aménagements urbains en France et à l'étranger, Georges Buzzi aborde à nouveau en 1974 le thème de la maison privée. La commande de la villa Malgat est l'occasion pour l'architecte niçois de renouer avec sa production de villas et chalets à la montagne qui avait caractérisé, pendant les années 50, la première phase de sa carrière. L'image d'ensemble de la maison est toutefois très loin du rationalisme épuré de ses premières maisons du littoral.
Description :
Le programme est celui d'une villa de luxe : il distingue une maison de maître complète au niveau supérieur d'accès, et sur une surface égale (d'environ 250 m2) un bloc de quatre chambres et services au niveau inférieur sur jardin.
La réception de l'appartement de maître bénéficie d'un vaste volume à double pente marqué à l'intérieur et à l'extérieur (c'est une formule récurrente chez Buzzi) par les murs épais et en pierre du coin cheminée. Le matériau utilisé ici est de l'ardoise de teinte gris-vert de la vallée de La Roya. Une mezzanine est ménagée au-dessus des espaces d'accès et de la cheminée. Elle s'ouvre sur la pente sous toiture laissée apparente du grand salon.
Le plan inférieur est composé en sorte de fournir à chaque chambre une bonne orientation, une vue, l'intimité d'une terrasse privative. La solution formelle en "décrochement", typique d'une certaine écriture des années 70, semble être le point de départ d'une liberté formelle inédite jusqu'à là dans l'oeuvre de l'architecte. Voiles et murs obliques, exprimés dans les deux directions du plan et de l'élévation, et sur toutes les façades, donnent à la villa un accent de modernité lyrique, syncrétique (on y retrouve la trace d'une certaine architecture moderne japonaise, américaine, ...) conforme d'une certaine manière a son niveau de standing.
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