21.Saint-Mandrier-sur-Mer - Les Hauts Saint-Georges
références documentaires : Patrimoine XXe architecture domestique balnéaire
référence cadastre : B3, 1007,1008, 302
référence : Saint-Mandrier-sur-Mer B3
n° répertoire : B3 1
photos : J.C. Bruno 2007
conception réalisation : (2008) J.C. BRUNO (Urbaniste), J. MORELLI (Architecte du Patrimoine), C. BRON (Historienne d'Art)
référence photos : SM B31
référence documentation : Non renseigné
désignation, adresse : Les Hauts Saint-Georges - Route du Cap Cépet
coordonnées Lambert : 892753,54 ; 92391,98
statut/ gestionnaire : Copropriété / Azur-Provence
programme : 142 logements
dates et auteurs : 1965
Architecte: Robert Celles
Entreprise de menuiserie : Ardisson
maître d'ouvrage : Monsieur Infante SERITO
composition typologie : Barres et plots
éléments techniques bâtis : Structure en béton banché
caractéristiques : Qualité d'implantation d'une résidence balnéaire qui se décline suivant les principes constructifs développés par le Mouvement Moderne : larges baies, emploi du béton brut de décoffrage.
Historique :
L'opération se situe sur la commune de Saint-Mandrier-sur-Mer, presqu'île fermant la rade de Toulon. Elle a été érigée en commune le 11 avril 1950 par détachement de celle de La Seyne-sur-Mer. C'était à l'origine un petit port de pêcheurs. Sa situation stratégique en entrée de rade a entraîné l'implantation de grands établissements militaires dépendant de la Marine Nationale. La commune d'une surface de 512 ha est occupée pour 47% par des terrains militaires.
Les Hauts Saint-Georges, opération de standing à vocation secondaire, s'inscrit dans le cadre du développement balnéaire de l'agglomération. La clientèle sera surtout composée de gradés de la Marine du fait de la proximité des établissements militaires.
Edifice :
Implanté sur un terrain à forte déclivité, et en crête de colline, le programme est soit tourné vers la rade soit vers le grand large.
L'opération s'inscrit dans la catégorie de l'architecture de villégiature typique des années 60 en bord de mer avec ses équipements : tennis, piscine dans un parc arboré.
Les vues sur la mer sont privilégiées avec l'utilisation de grandes baies vitrées, de terrasses et loggias formant une pièce à vivre pendant la saison estivale. Les loggias carrées d'angle en communication directe avec les balcons étaient protégées par des persiennes à battants pliants en bois. Ces loggias sont aujourd'hui toutes occultées et les persiennes déposées. Les menuiseries d'origine étaient en pin d'Oregon.
L'intégration dans le site naturel est totalement maîtrisée. Plusieurs types de bâtiments s'inscrivent dans le site : des plots, deux barres orientées est ouest plantées dans le terrain, et encastré dans la plus grande pente du terrain, un ensemble constitué par des logements mono orientés desservis par une coursive semi enterrée, se développant en gradins.
Cette dernière construction est réalisée en béton banché brut de décoffrage en lames de bois : vocabulaire du Mouvement Moderne qui privilégie la texture d'un béton brut de qualité aux enduits ou aux peintures traditionnels.
Aujourd'hui le béton brut de décoffrage a été entièrement revêtu d'une peinture.
Auteur (s) :
Robert Celles est né en 1930 en Algérie et prépare à Alger l'école des Beaux-Arts de Paris. Il intègre ensuite l'école, atelier Marcel Lods. Après l'obtention de son diplôme, il repart en Algérie et travaille essentiellement après l'indépendance pour le ministère de l'éducation de l'Etat algérien.
Puis il s'installe en France en région parisienne et construit de nombreux logements sociaux dans la banlieue parisienne.
Il réalise dans le sud plusieurs opérations de logements (immeubles et villas), grâce à ses relations chez les rapatriés d'Algérie, à Toulon (Parc Isthmia), Marseille (le Gyptis), Saint-Mandrier-sur-Mer (les Hauts Saint-Georges), Bandol, Carqueiranne...
Fichier associé :
- Notice monographique documentée
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