Les musiques de Nino Rota restent gravées pour toujours dans la mémoire des cinéphiles, tout comme celle d’Ennio Morricone avec, par exemple, l’homme à l’harmonica dans Il était une fois dans l’ouest (1968) de Sergio Leone. Acteurs et actrices enrichissent notre cinémathèque personnelle : des visages, des voix, des corps. La symphonie de Malher envahit la lagune de Venise dans Mort à Venise (1970). La dérision est à son comble dans le défilé de mode ecclésiastique de Fellini Roma (1972). Quelle meilleure arme d’ailleurs que la dérision pour dénoncer les camps de concentration, comme le fait Roberto Benigni dans La Vie est belle (1997).
Le néoréalisme a considérablement influencé l’art cinématographique. Ainsi, Le voleur de bicyclette (1948) de Vittorio De Sica a rejoint la liste officielle des films des dispositifs nationaux d’éducation à l’image pour les scolaires. Et à l’ère du cinéma numérique, Giuseppe Tornatore nous annonçait peut être avec l’incendie de la cabine qui consume la pellicule argentique dans le film Cinéma Paradiso (1990) la disparition de celle-ci.
En région Centre-Val de Loire, le cinéma italien est présent chaque année avec la « Quinzaine du cinéma italien » proposée par CINÉ’FIL au cinéma des Lobis à Blois, et récemment à Tours, avec le festival « Viva Il Cinéma ! ». qui a célébré les frères Taviani avant que l’un des deux frères, Vittorio, nous quitte.
Le Cycle cinéma des RV de l'Histoire, auquel la DRAC Centre-Val de Loire apporte un soutien de 30 000 €, présidé cette année par le cinéaste Marco BELLOCCHIO, fait écho à la thématique choisie, l’Italie, s’inscrivant ainsi dans les « 500 ans de la Renaissance ». La richesse et la diversité de la programmation, les nombreuses cartes blanches, conférences et tables rondes, sont ainsi en dialogue avec les grandes questions abordées dans le cinéma italien.
Partager la page