Musée des Beaux-Arts de Tours : 19 octobre 2013 - 19 janvier 2014
Musée Fabre de Montpellier Agglomération : 8 février - 11 mai 2014
À l’occasion de la publication chez Arthena d’une importante monographie, incluant un catalogue raisonné, consacrée à François-André Vincent (1746-1816) par Jean-Pierre Cuzin, ancien conservateur général du département des peintures du musée du Louvre, le musée des Beaux-Arts de Tours et le musée Fabre de Montpellier Agglomération, qui conservent des œuvres de cet artiste, s’associent pour organiser, en deux temps et deux lieux, d’octobre 2013 à mai 2014, la première exposition qui lui soit consacrée.
À travers la sélection de plus d’une centaine d’œuvres, provenant de collections françaises et étrangères, publiques et privées, l’exposition entend redonner à l’artiste sa place dans l’histoire de l’art, dans la production d’une époque charnière et souligner les apports originaux de son œuvre. Souvent novateur dans les thèmes abordés, il a ouvert la voie à un répertoire renouvelé.
Les publications récentes ont en effet montré l’importance de François-André Vincent, aussi bien pour la peinture que pour le dessin. Ses œuvres, entre deux mondes stylistiques, ont pu être confondues avec celles de Fragonard comme avec celles de David. L’artiste tient une place essentielle dans la peinture française comme promoteur des sujets empruntés à l’Antiquité comme de ceux pris à l’Histoire de France. Il peut apparaître aussi, à beaucoup d’égards, comme un «préromantique». Son rôle dans le domaine du portrait se révèle capital. Il est également un magnifique dessinateur, qui sut passer brillamment du lavis à la sanguine, du trait de plume au crayon estompé. Vincent est aussi l’auteur de caricatures particulièrement savoureuses et novatrices.
Cette exposition est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication/Direction générale des patrimoines/Service des musées de France. Elle bénéficie à ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’État. Elle devrait apporter la révélation d’un grand artiste jusqu’ici méconnu et dont les œuvres enrichissent les collections publiques et privées les plus prestigieuses, tant en Europe qu’à l’étranger.
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Illustration : Triple portrait de l’artiste, de l’architecte Pierre Rousseau et du peintre Coclers dit van Wyck
1775, fin de l’année, 0,81 x 0,98 m, Paris, musée du Louvre
© RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Daniel Arnaudet Service presse / MBA Tours
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