Sa renommée faiblira aux XVIIIe siècle, lors de la vente des biens nationaux ; le château servira alors de carrière de pierre. En 1801, Alexandre Lenoir réussit à sauver des morceaux entiers (comme la porte de Gènes, la galerie des cerfs…) pour enrichir son « musée des Monuments Français ».
L’année 1812 marque la création d’une maison carcérale dans le château de Gaillon, qui ne fermera qu'en 1901. Occupé par les militaires durant les deux guerres mondiales, le château est, par ailleurs, la propriété de particuliers entre 1919 et 1975.
Racheté en ruine en 1975, l'État lance alors un très important programme de travaux.
En 2011, le site était suffisamment restauré pour être ouvert au public, grâce à la ville de Gaillon qui en assure les visites.
De grands travaux ont eu lieu depuis, tels le réaménagement du pavillon Colbert en dépôt lapidaire, la réfection de la toiture de la tour de la sirène, ou bien encore l'aménagement de la cour d'honneur.
En parallèle, un important travail de recherche universitaire est mené pour retrouver les traces (archives, fouilles...) des périodes carcérales et militaires sur le site.
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