A l'issue d'un accueil républicain réunissant Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de la ville de Rouen et Catherine Morin-Desailly, sénatrice représentant le président du conseil régional de Normandie, la ministre de la Culture a découvert le site de la côte Sainte-Catherine qui surplombe la ville de Rouen, site reconnu pour les vestiges historiques qu'il accueille (fort, abbaye et prieuré Saint-Michel).
Ce moment a permis de présenter la candidature de la ville de Rouen au titre de capitale européenne de la culture par Rebecca Armstrong, déléguée générale de Rouen Seine-Maritime 2028 et Nicolas Mayer-Rossignol. Rouen figure, en effet, parmi les quatre finalistes retenus et annoncés le 3 mars dernier, aux côtés de Bourges, Clermont-Ferrand et de Montpellier.
L’originalité de la candidature Rouen Seine Normandie 2028 est qu’elle couvre le territoire de la vallée de la Seine normande, de Giverny au Havre et Honfleur, dans une logique d’itinérance le long du fleuve.
La visite s'est poursuivie avec une rencontre des agents de la DRAC de Normandie.
Puis, après une traversée de la Seine d'une trentaine de minutes, elle s'est rendu au conseil départemental pour un échange avec son président, Bertand Bellanger, et une découverte de Notre-Dame-de-Bondeville : sa médiathèque départementale et le musée de la Corderie Valois qui accueille actuellement l'exposition d'intérêt national : "Esclavage : mémoires normandes".
Le département est particulièrement engagé dans le domaine de la lecture publique, axe majeur de sa politique culturelle, notamment au travers de son festival « Terre de Paroles ». Cette bibliothèque est, par ailleurs, labellisée "Premières Pages" (dispositif "petite enfance" dont les actions sont financées par la DRAC).
Le musée industriel de la corderie Vallois est un musée situé dans une ancienne corderie du XIXᵉ siècle de la vallée du Cailly à Notre-Dame-de-Bondeville. Suite à la cessation d’activité de la corderie, le site était menacé par un projet immobilier sur un
terrain adjacent. Toutefois le bâtiment a pu être sauvé et restauré grâce au combat mené par M. Maurice Mallet, propriétaire du lieu et M. Pierre Vallois, petit-fils de Jules Vallois, le fondateur de la corderie en 1897, et soutenu par l’Association du Musée de l’Homme et de l’Industrie, les pouvoirs publics (Monuments Historiques et Musées de France) et les collectivités territoriales
(Région et Département).
L'exposition "Esclavage, mémoires normandes" est organisée conjointement par les musées du Havre, de Honfleur et de Rouen, villes portuaires de l'estuaire de la Seine dont les intérêts industriels, financiers et familiaux ont été étroitement et durablement imbriqués dans le commerce triangulaire. Les recherches universitaires et cette exposition contribue à combler la "carence mémorielle" qui a affecté cette activité passée. Conçue en trois volets, l'exposition réunit documents d'archives, objets et œuvres issus de collections publiques territoriales. Des artistes contemporains ont également apporté leur regard sur cette histoire sombre.
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